{"id":16757,"date":"2025-11-12T13:00:01","date_gmt":"2025-11-12T13:00:01","guid":{"rendered":"https:\/\/www.coinspeaker.com\/fr\/?p=16757"},"modified":"2025-11-12T12:48:35","modified_gmt":"2025-11-12T12:48:35","slug":"passeport-crypto-uk-usa","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.coinspeaker.com\/fr\/passeport-crypto-uk-usa\/","title":{"rendered":"Le Royaume-Uni et les \u00c9tats-Unis testent un passeport crypto unique"},"content":{"rendered":"
Londres et Washington veulent cr\u00e9er un \u00ab passeport crypto \u00bb commun<\/strong>. L\u2019id\u00e9e est de permettre aux entreprises enregistr\u00e9es dans l\u2019un des deux pays d\u2019op\u00e9rer librement dans l\u2019autre, selon Cointelegraph<\/a>. Apr\u00e8s plusieurs mois de discussions, ce projet transatlantique prend forme sous la supervision d\u2019anciens responsables politiques et de r\u00e9gulateurs.<\/p>\n Selon Lisa Cameron, ex-d\u00e9put\u00e9e britannique et fondatrice de la UK-US Crypto Alliance, une sandbox\u00a0r\u00e9glementaire<\/strong> est d\u00e9j\u00e0 en pr\u00e9paration. Ce bac \u00e0 sable devrait voir le jour dans les prochains mois, mais aucune date officielle n\u2019a encore \u00e9t\u00e9 fix\u00e9e.<\/p>\n En gros, il permettra aux entreprises crypto d\u2019exp\u00e9rimenter dans un cadre contr\u00f4l\u00e9<\/strong>, tout en harmonisant les r\u00e8gles entre les \u00c9tats-Unis et le Royaume-Uni. Autrement dit, un terrain d\u2019essai commun<\/strong> avant une reconnaissance mutuelle des licences.<\/p>\n Les autorit\u00e9s britanniques et am\u00e9ricaines ont d\u00e9j\u00e0 mis sur pied un groupe de travail<\/a><\/strong> commun sur les cryptos, appel\u00e9 Transatlantic Task Force<\/strong>.<\/p>\n Ce groupe cherche \u00e0 mieux aligner les r\u00e8gles des deux pays, en s\u2019inspirant des cadres r\u00e9cents de la Bank of England et de la SEC. L\u2019objectif est clair : simplifier les \u00e9changes et stimuler l\u2019innovation, sans sacrifier la s\u00e9curit\u00e9 des march\u00e9s.<\/p>\n Ce fameux \u201cpassporting\u201d permettrait \u00e0 une soci\u00e9t\u00e9 crypto agr\u00e9\u00e9e \u00e0 Londres d\u2019offrir ses services<\/strong> aux \u00c9tats-Unis, et inversement. Un syst\u00e8me d\u00e9j\u00e0 courant dans la finance traditionnelle, mais in\u00e9dit dans les cryptos. Les r\u00e9gulateurs veulent rendre les \u00e9changes plus simples<\/strong>\u00a0et attirer plus d\u2019investissements entre les deux pays.<\/p>\n Et on peut dire que ce que cette clart\u00e9 r\u00e9glementaire a \u00e9t\u00e9 tellement attendues<\/strong> pour de nombreuses entreprises. Elles d\u00e9noncent la complexit\u00e9 des d\u00e9marches<\/strong> et la lenteur des autorit\u00e9s, notamment c\u00f4t\u00e9 britannique. Selon Lisa Cameron, certaines startups pr\u00e9f\u00e8rent d\u00e9j\u00e0 s\u2019installer \u00e0 Duba\u00ef, en Suisse ou \u00e0 Singapour<\/strong>, o\u00f9 les r\u00e8gles sont plus stables et les r\u00e9gulateurs plus r\u00e9actifs.<\/p>\n Union jack flagon pole and Big Ben<\/p><\/div>\n La Bank of England, de son c\u00f4t\u00e9, a r\u00e9cemment publi\u00e9 une consultation<\/a> sur les stablecoins<\/strong> libell\u00e9s en livres sterling. Ces actifs seraient class\u00e9s comme \u201csystemic stablecoins\u201d lorsqu\u2019ils sont utilis\u00e9s pour les paiements.<\/p>\n L\u2019initiative rappelle le cadre am\u00e9ricain Genius Act<\/a><\/strong> autour des stablecoins en dollars. Une convergence qui montre \u00e0 quel point Londres et Washington veulent d\u00e9sormais avancer ensemble.<\/p>\n Malgr\u00e9 sa place historique dans la finance, le Royaume-Uni peine \u00e0 garder son attractivit\u00e9<\/strong>. Lisa Cameron rejoint le point de vue<\/a><\/strong> de l’ancien Chancelier sur le retard en avertissant que :<\/p>\n \u00ab Beaucoup d\u2019entreprises quittent d\u00e9j\u00e0 le pays faute de soutien au d\u00e9marrage. \u00bb<\/p><\/blockquote>\n En clair, si le pays ne bouge pas vite, il risque de manquer le train de la r\u00e9gulation crypto mondiale. Ce futur passeport crypto pourrait changer la donne<\/strong>. Il permettrait de repositionner Londres comme un hub majeur<\/strong> de la finance num\u00e9rique, tout en profitant du dynamisme am\u00e9ricain<\/strong>. Et surtout, il r\u00e9duirait les frictions administratives qui freinent aujourd\u2019hui les jeunes pousses du secteur.<\/p>\n Les n\u00e9gociations se poursuivent, mais le ton a chang\u00e9 : les deux pays semblent pr\u00eats \u00e0 jouer collectif<\/strong>. Ce projet transatlantique, encore exp\u00e9rimental, pourrait bien inspirer d\u2019autres puissances, notamment l\u2019Union europ\u00e9enne. Si tout se passe comme pr\u00e9vu, le \u201cpasseport crypto unique<\/strong>\u201d pourrait devenir une r\u00e9alit\u00e9 d\u2019ici fin 2026<\/strong>.<\/p>\n \u00c0 terme, ce projet pourrait aussi inspirer d\u2019autres r\u00e9gions. L\u2019Union europ\u00e9enne<\/strong> pourrait un jour rejoindre ce mod\u00e8le de reconnaissance mutuelle. Bien que trois pays aient d\u00e9j\u00e0 propos\u00e9 une supervision unique par l’ESMA<\/a><\/strong>, l’id\u00e9e est rest\u00e9e lettre morte. Mais pour l\u2019heure, l\u2019alliance UK-US reste un test grandeur nature pour la finance num\u00e9rique mondiale.<\/p>\n \u00c0 lire aussi :<\/p>\n
<\/p>\nLe \u201cpassporting\u201d crypto, un enjeu strat\u00e9gique mondial<\/h2>\n

Londres face \u00e0 l\u2019urgence d\u2019agir<\/h2>\n
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