{"id":18245,"date":"2025-11-26T14:00:59","date_gmt":"2025-11-26T14:00:59","guid":{"rendered":"https:\/\/www.coinspeaker.com\/fr\/?p=18245"},"modified":"2025-11-26T12:46:27","modified_gmt":"2025-11-26T12:46:27","slug":"afrique-du-sud-cryptos-stablecoins","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.coinspeaker.com\/fr\/afrique-du-sud-cryptos-stablecoins\/","title":{"rendered":"Afrique du Sud : la banque centrale alerte sur les risques li\u00e9s aux cryptos et aux stablecoins"},"content":{"rendered":"

Le constat alarmant de la SARB<\/h2>\n

Le rapport est sans concession.<\/strong> Effectivement, 11 % de la population (6,5 millions de personnes) d\u00e9tient des cryptos, soit le taux le plus \u00e9lev\u00e9 d\u2019Afrique subsaharienne.<\/p>\n

USDT repr\u00e9sente 78 % des volumes locaux et 92 % des paires sur Luno et VALR. De plus, les transferts transfrontaliers via stablecoins d\u00e9passent 12 milliards de rands par an. En outre, 68 % des exchanges locaux<\/strong> ont plus de 80 % de leurs r\u00e9serves en USDT\/USDC.<\/p>\n

D\u2019ailleurs, en cas de d\u00e9peg de Tether<\/a>, l\u2019impact serait de 45 milliards de rands sur le syst\u00e8me bancaire. Effectivement, les banques sud-africaines ont d\u00e9j\u00e0 18 milliards d\u2019exposition indirecte via les fonds mon\u00e9taires.<\/strong><\/p>\n

En effet, la SARB parle de \u00ab dollarisation num\u00e9rique \u00bb du rand. De plus, les jeunes (18-35 ans) d\u00e9tiennent 3 fois plus de stablecoins que de comptes en rands. En outre, le rand perd 12 %<\/strong> face au dollar depuis 2023 en partie \u00e0 cause des sorties crypto<\/a>.<\/p>\n

Les trois risques majeurs identifi\u00e9s<\/h2>\n

Premier risque : contagion bancaire. Effectivement, une crise de liquidit\u00e9<\/strong> stablecoin g\u00e8lerait 30 % des paiements transfrontaliers en 24 h.<\/p>\n

Deuxi\u00e8me risque : blanchiment.<\/strong> De plus, 42 % des volumes crypto locaux sont li\u00e9s \u00e0 des wallets non-KYC. En outre, les gangs nig\u00e9rians et locaux utilisent massivement USDT pour les ran\u00e7ons.<\/strong><\/p>\n

Troisi\u00e8me risque : fuite de capitaux. D\u2019ailleurs, 8 milliards de rands sortent chaque mois vers des exchanges<\/a> offshore. Effectivement, cela vide les r\u00e9serves de change \u00e0 grande vitesse.<\/strong><\/p>\n

En effet, le rapport chiffre le risque total \u00e0 180 milliards de rands<\/strong> d\u2019ici 2027 si aucune mesure n\u2019est prise. De plus, 40 % des PME acceptent d\u00e9j\u00e0 les paiements en stablecoins<\/a>. En outre, l\u2019adoption est plus rapide qu\u2019au Nigeria.<\/p>\n

Les mesures envisag\u00e9es<\/h2>\n

La SARB veut agir vite. Effectivement, elle demande au Tr\u00e9sor des pouvoirs d\u2019urgence<\/strong> pour limiter les stablecoins non-rand \u00e0 20 % maximum des volumes locaux d\u00e8s 2026.<\/p>\n

Les propositions : licence obligatoire pour tout exchange, r\u00e9serves 1:1 en rands pour les \u00e9metteurs locaux, interdiction des paires USDT\/ZAR sur les plateformes r\u00e9gul\u00e9es. De plus, les banques devront bloquer les transferts vers les exchanges non-licenci\u00e9s<\/strong>. En outre, des amendes jusqu\u2019\u00e0 100 millions de rands sont \u00e9voqu\u00e9es.<\/p>\n

D\u2019ailleurs, le FSCA pr\u00e9pare d\u00e9j\u00e0 la phase 2 de la r\u00e9gulation<\/strong> crypto<\/a>. Effectivement, tous les acteurs devront \u00eatre licenci\u00e9s avant juin 2026.<\/p>\n

En effet, l\u2019objectif est clair : ramener 70 % des volumes en rand ou en stablecoins sud-africains d\u2019ici 2028. De plus, une CBDC (e-rand) est acc\u00e9l\u00e9r\u00e9e<\/strong> pour 2027. En outre, le gouvernement veut cr\u00e9er son propre stablecoin r\u00e9gul\u00e9.<\/p>\n

Impacts sur le march\u00e9 local<\/h2>\n

L\u2019annonce fait trembler les exchanges. Bitcoin<\/a> reste \u00e0 86 006 $, mais les volumes ZAR chutent de 40 % en 24 h. Effectivement, Luno et VALR perdent 12-15 % en trafic<\/strong>.<\/p>\n

\"Bitcoin\"<\/p>\n

Le rand gagne 1,8 % face au dollar en r\u00e9action.<\/strong> De plus, les paires EURC\/ZAR et EURT\/ZAR explosent de 300 %. En outre, les wallets non-custodial voient +180 % de t\u00e9l\u00e9chargements.<\/p>\n

Cependant, 80 % des petits investisseurs risquent<\/strong> de migrer offshore<\/strong>. En effet, la liquidit\u00e9 USDT reste dominante. D\u2019ailleurs, les VPN et les exchanges P2P anticipent d\u00e9j\u00e0 la vague.<\/p>\n

Effectivement, les flux illicites<\/strong> chutent de 35 % en pr\u00e9vision. En outre, la confiance institutionnelle locale vacille. De plus, le march\u00e9 sud-africain anticipe une guerre des stablecoins.<\/p>\n

Perspectives : r\u00e9gulation ou exode ?<\/h2>\n

\"\"<\/p>\n

La SARB peut-elle gagner cette bataille<\/strong> ? ChatGPT-5 donne 55 % de chances que l\u2019Afrique du Sud impose sa r\u00e9gulation d\u2019ici 2027. Effectivement, le Nigeria et le Kenya pr\u00e9parent des mesures similaires.<\/p>\n

De plus, l\u2019Afrique subsaharienne repr\u00e9sente d\u00e9j\u00e0 5 % du volume mondial crypto<\/a>. En outre, 2026 sera l\u2019ann\u00e9e du grand choix : conformit\u00e9 ou exode. D\u2019ailleurs, les utilisateurs contourneront<\/strong> via DEX et wallets non-custodial.<\/p>\n

Cependant, tuer les stablecoins<\/strong> USD tuerait aussi l\u2019adoption. En effet, la liquidit\u00e9 suivra toujours le dollar. De plus, les jeunes ne reviendront pas au rand traditionnel.<\/p>\n

Novembre 2025 ouvre une nouvelle \u00e8re en Afrique. Effectivement, la SARB veut reprendre le contr\u00f4le. Le march\u00e9 va se fracturer, la prudence est de mise pour les investisseurs locaux.<\/strong><\/p>\n


\n

\u00c0 lire aussi :<\/p>\n