{"id":3966,"date":"2025-07-27T09:00:16","date_gmt":"2025-07-27T09:00:16","guid":{"rendered":"https:\/\/www.coinspeaker.com\/fr\/?p=3966"},"modified":"2025-07-26T16:20:53","modified_gmt":"2025-07-26T16:20:53","slug":"nouvelle-zelande-bannit-crypto-atm","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.coinspeaker.com\/fr\/nouvelle-zelande-bannit-crypto-atm\/","title":{"rendered":"La Nouvelle-Z\u00e9lande bannit les crypto-ATM pour lutter contre le blanchiment"},"content":{"rendered":"

Un coup dur pour les crypto-ATM<\/h2>\n

La Nouvelle-Z\u00e9lande n\u2019y va pas par quatre chemins. Depuis le 20 juillet 2025, les 127 crypto-ATM<\/strong> du pays sont hors service, sur d\u00e9cision de l\u2019Autorit\u00e9 des March\u00e9s Financiers (FMA).<\/p>\n

Ces machines, permettant d\u2019acheter des cryptos contre du cash, \u00e9taient dans le viseur des r\u00e9gulateurs. Effectivement, leur anonymat<\/strong> facilitait le blanchiment d\u2019argent,<\/strong> avec des transactions non trac\u00e9es atteignant 12 millions de dollars en 2024.<\/p>\n

Par ailleurs, les crypto-ATM permettaient d\u2019\u00e9changer jusqu\u2019\u00e0 10 000 $ sans v\u00e9rification d\u2019identit\u00e9<\/strong>. Une aubaine pour les fraudeurs, mais un cauchemar pour les autorit\u00e9s. La FMA a recens\u00e9 230 cas de blanchiment via ces machines l\u2019an dernier, souvent li\u00e9s \u00e0 des r\u00e9seaux criminels.<\/p>\n

D\u00e9sormais, toute op\u00e9ration crypto devra passer par des exchanges r\u00e9gul\u00e9s, soumis \u00e0 des contr\u00f4les KYC stricts. D\u2019ailleurs, cette interdiction<\/strong> aligne le pays sur des nations comme l\u2019Australie, qui a limit\u00e9 les crypto-ATM d\u00e8s 2023.<\/p>\n

Impact sur les utilisateurs et le march\u00e9 crypto<\/h2>\n

\"Plateforme<\/p>\n

Cette d\u00e9cision change vraiment la donne pour les utilisateurs n\u00e9o-z\u00e9landais. Les crypto-ATM, populaires dans les grandes villes comme Auckland, repr\u00e9sentaient 8 %<\/strong> des achats de cryptos<\/a> en 2024.<\/p>\n

Sans ces machines, les investisseurs doivent donc se tourner vers des plateformes comme Binance ou Kraken<\/a>. Probl\u00e8me : les frais y sont plus \u00e9lev\u00e9s, souvent 1,5 %<\/strong> par transaction contre 0,5 % sur les ATM.<\/p>\n

Effectivement, les petits investisseurs, habitu\u00e9s \u00e0 des achats rapides en cash, risquent de freiner leurs investissements. Par ailleurs, les commerces qui h\u00e9bergeaient ces machines perdent une source de revenus, estim\u00e9e \u00e0 2 000 $<\/strong> par mois et par ATM.<\/p>\n

Mais cependant, le march\u00e9 crypto local reste robuste, avec une capitalisation de 1,8 milliard de dollars en 2025. Les exchanges r\u00e9gul\u00e9s pourraient bien m\u00eame en profiter, en attirant une client\u00e8le en qu\u00eate de fiabilit\u00e9.<\/strong><\/p>\n

Un virage vers plus de r\u00e9gulation en 2026<\/h2>\n

La Nouvelle-Z\u00e9lande ne s\u2019arr\u00eate pas l\u00e0. D\u2019ici janvier 2026, la FMA imposera des audits renforc\u00e9s aux exchanges, avec des amendes allant jusqu\u2019\u00e0 500 000 $<\/strong> pour non-conformit\u00e9.<\/p>\n

Par ailleurs, une blockchain nationale est \u00e0 l\u2019\u00e9tude pour tracer les transactions crypto, inspir\u00e9e par des projets comme NDAChain au Vietnam. Cette technologie pourrait r\u00e9duire le blanchiment tout en pr\u00e9servant l\u2019innovation.<\/strong><\/p>\n

D\u2019ailleurs, cette interdiction soul\u00e8ve une question : jusqu\u2019o\u00f9 ira la r\u00e9gulation<\/strong> ? Les cryptos restent populaires, avec 15 % des N\u00e9o-Z\u00e9landais poss\u00e9dant des actifs num\u00e9riques.<\/p>\n

Mais un cadre trop strict pourrait pousser les utilisateurs vers des plateformes offshore, moins contr\u00f4l\u00e9es. Effectivement, la Nouvelle-Z\u00e9lande cherche un \u00e9quilibre : prot\u00e9ger son \u00e9conomie tout en restant un hub crypto attractif.<\/strong><\/p>\n


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