Pour Résumer
- Une femme a été agressée à Suresnes pour ses cryptomonnaies.
- Les agresseurs, repérant leurs cibles via les réseaux sociaux, ont été partiellement arrêtés.
- Cette vague de violence souligne les risques croissants pour les investisseurs crypto.
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Une agression brutale à Suresnes
Lundi 7 juillet, une mère de famille a vécu un cauchemar à son domicile de Suresnes, dans les Hauts-de-Seine. En plein jour, plusieurs individus se sont introduits chez elle, la frappant violemment au visage devant son mari et ses enfants.
D’après les premiers éléments, les agresseurs l’auraient ciblée pour son portefeuille de cryptomonnaies, repéré grâce à son activité sur les réseaux sociaux.
En effet, la victime ne cachait pas son intérêt pour les cryptos, ce qui a attiré l’attention de malfaiteurs. L’un des suspects, arrêté avec un hachoir, a avoué avoir visé le couple pour ses actifs numériques. Par ailleurs, les agresseurs ont fui sans rien voler, laissant la femme en état de choc, hospitalisée en urgence relative.
Cette attaque n’est pas un cas isolé. Depuis janvier, l’Île-de-France est le théâtre de multiples agressions liées aux crypto. Par exemple, un trader de 26 ans a été enlevé à Juvisy-sur-Orge en juin, ses ravisseurs exigeant 50 000 € en crypto.
Une vague de violence ciblée
Les cryptomonnaies, par leur nature décentralisée, attirent les criminels. En Île-de-France, les agressions se multiplient, visant des investisseurs ou leurs proches. En début d’année, le père d’un influenceur crypto a été retrouvé dans le coffre d’une voiture dans la Sarthe, après un rapt de 700 km.
D’ailleurs, les malfaiteurs exploitent souvent la visibilité des victimes sur les réseaux sociaux. En exposant leurs gains ou leurs portefeuilles, les investisseurs deviennent des cibles faciles. Effectivement, la transparence des blockchains, et l’anonymat des transactions, complique beaucoup la traque des criminels, bien que Tracfin surveille désormais les flux suspects.
Cinq suspects ont été arrêtés en juin pour un enlèvement dans l’Ain, et un commanditaire présumé a été interpellé au Maroc. Ces efforts montrent une volonté de juguler cette criminalité grandissante, mais les attaques continuent.
Vers une prise de conscience nécessaire
Cette nouvelle agression à Suresnes relance le débat sur la sécurité dans l’écosystème crypto. Les investisseurs doivent vraiment redoubler de prudence, notamment sur les réseaux sociaux.
De plus, des plateformes telles que Binance renforcent leurs contrôles pour repérer les transactions suspectes. En 2024, Tracfin a détecté des mouvements d’argent douteux de l’ordre de 268 000 € sur un compte, ce qui a conduit à des arrestations. Bien que cette surveillance puisse contribuer à réduire les abus, il est important de rester vigilant.
Pour éviter d’être une cible potentielle, il est essentiel de protéger ses informations personnelles et de limiter leur visibilité publique. La région parisienne, qui est l’épicentre de ces activités criminelles, devrait servir de rappel : la sécurité des cryptomonnaies dépend également de la discrétion.
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