Escroquerie Gendarmerie à Thionville : Le piège crypto révélé

Un scandale secoue Thionville : un gendarme de 42 ans, se disant expert en crypto, a escroqué 50 000 € à une sexagénaire avec une fausse monnaie, « Shrek ». Jugé le 24 juin 2025, il a brisé la confiance d’une victime.

D’ailleurs, les arnaques crypto explosent en France. Comment ce piège a-t-il fonctionné ? Plongeons dans cette affaire qui révèle les dangers du marché crypto.

Emmanuel Roux Par Emmanuel Roux Emmanuel Roux Editor Emmanuel Roux Dernière mise à jour 3 mins read
Escroquerie Gendarmerie à Thionville : Le piège crypto révélé

Pour Résumer

  • Un gendarme escroque 50 000 € via une fausse crypto à Thionville.
  • La victime, une sexagénaire, a perdu l’héritage de son père.
  • Les arnaques crypto, en hausse, menacent les investisseurs novices.

Un gendarme devenu escroc

 

Le 24 juin 2025, un Polynésien de 42 ans, gendarme de profession, comparaît au tribunal de Thionville. Se présentant comme un investisseur crypto, il convainc une sexagénaire d’investir 50 000 €, issus de l’héritage de son père, dans une crypto fictive nommée « Shrek ». En effet, les deux ne se sont jamais rencontrés. Via des appels et messages, il promet des rendements mirobolants.

La victime, séduite par des documents falsifiés, transfère l’argent. Mais « Shrek » n’existe pas. Le gendarme, censé protéger, a abusé de sa position. Par ailleurs, son attitude au tribunal, lançant un « J’ai le mal de mer » à la barre, choque par sa désinvolture. L’affaire, relayée par Le Républicain Lorrain, illustre la montée des arnaques crypto en France.

Le piège des fausses cryptos

Les arnaques crypto pullulent. En 2025, l’AMF recense une hausse de 30 % des plaintes liées aux cryptomonnaies, avec 1,2 milliard d’euros de pertes en Europe. Les escrocs, comme ce gendarme, exploitent la hype autour du Bitcoin. En effet, ils ciblent les novices avec des promesses de gains rapides.

Le schéma est classique car les arnaqueurs utilisent des faux sites et des documents truqués pour enfin mettre en confiance la victime avec des appels insistants. À Thionville, la victime a cru à un investissement légitime, sans vérifier l’entreprise sur le site de l’AMF, comme recommandé. Les escrocs surfent sur l’ignorance et la confiance.

Comment se protéger en 2025 ?

Cette affaire rappelle une vérité : la crypto n’est pas un eldorado. Cybermalveillance.gouv.fr conseille de vérifier les plateformes via l’AMF et d’éviter les offres trop alléchantes. En cas d’arnaque, il faut agir vite : alerter sa banque, changer ses mots de passe, et porter plainte via THESEE ou en gendarmerie. À Thionville, la victime a déposé plainte, mais récupérer les 50 000 € semble compromis.

En 2025, la régulation s’intensifie. La loi PACTE exige l’enregistrement des PSAN, mais les plateformes offshore échappent au contrôle. Par ailleurs, les experts alertent sur des scams similaires, souvent liés à des faux conseillers. La vigilance reste la meilleure arme. Leçon de Thionville : personne n’est à l’abri, même d’un gendarme.

Conclusion

L’escroquerie de Thionville est un signal d’alarme car même un gendarme a détourné 50 000 € via une crypto fictive. La victime a tout perdu, mais son histoire peut en sauver d’autres. En 2025, les arnaques crypto prospèrent sur l’enthousiasme et l’ignorance. Vérifiez, doutez, protégez-vous. Le marché crypto est une jungle : sans prudence, même un « Shrek » peut vous ruiner.


Source : CoinMarketCap

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