XRP ne fait plus seulement parler de lui sur les forums crypto. Trois poids lourds de la finance mondiale, American Express, Bank of America et Santander, l’ont officiellement intégré dans leurs solutions de paiements transfrontaliers. Alors, mythe ou nouvelle ère ?
American Express, Bank of America et Santander utilisent désormais XRP comme monnaie-pont sur RippleNet.
XRP confirme sa montée en puissance dans les transactions transfrontalières institutionnelles.
Ce tournant renforce l’idée que XRP pourrait s’imposer comme un standard financier global.
XRP s’impose auprès des géants bancaires
D’après un document relayé par SMQKE, American Express, Bank of America et Santander figurent désormais parmi les acteurs exploitant XRP dans leurs flux de paiement via la plateforme Ripple Net.
American Express a mis en place un système de paiements blockchain destiné à ses clients professionnels. Celui-ci repose principalement sur un corridor de fonds reliant les États-Unis au Royaume-Uni, toujours via RippleNet.
Cette initiative a pour but d’anticiper l’utilisation du jeton XRP comme outil de gestion et d’optimisation des flux de liquidités.
De son côté, Bank of America a reconnu que le service Ripple’s On‑Demand Liquidityse distingue nettement parmi les solutions de paiement transfrontalières. Une reconnaissance publiée dans un rapport sur l’APAC, confirmant des gains de temps et de coûts considérables.
Enfin, Santander, déjà engagé avec Ripple depuis 2017 via le service OnePayFX, intègre dorénavant vraiment XRP aux côtés d’autres technologies Ripple, consolidant ainsi sa place comme acteur majeur dans l’adoption institutionnelle du jeton.
Un virage institutionnel et technologique majeur
Ce n’est plus de la théorie : XRP est utilisé en temps réel pour déplacer de la monnaie fiat d’un pays à l’autre. Les institutions convertissent un montant (euros, dollars), le transforment en XRP via Ripple Net, puis le reconvertissent dans la devise cible.
Une telle dynamique ouvre la voie à une finance plus agile, rapide et surtout moins gourmande en capital. Les banques y voient forcément un levier pour réduire les frais et accélérer les transferts, tout en restant conformes aux régulations.
Plus intéressant encore : cette adoption institutionnelle intervient après la résolution du litige SEC vs Ripple. La justice américaine a confirmé que XRP n’est pas un titre financier lorsqu’il est échangé sur le marché secondaire, une clarification capitale supprimant ainsi les obstacles juridiques.
Pourquoi cela change la donne ?
La présence d’American Express, Bank of America et Santander dans l’écosystème XRP bouleverse les équilibres. Ce n’est plus un simple jeton spéculatif réservé aux amateurs de crypto : c’est un actif validé par les géants de la finance mondiale.
Leur engagement renforce considérablement la légitimité de XRP, qui prend désormais place dans les coulisses des infrastructures financières internationales.
Cette dynamique provoque un effet domino. Lorsque des institutions de cette envergure adoptent un actif, elles ouvrent la voie à tout un écosystème. Les banques secondaires, les assureurs, voire les entités publiques, pourraient rapidement leur emboîter le pas.
D’autant plus que le cadre réglementaire autour des cryptomonnaies tend à se clarifier. Cela réduit les risques perçus et accélère, en prime, l’adoption institutionnelle.
Dans ce contexte, XRP semble plus que jamais taillé pour devenir un outil financier global. Son rôle grandissant dans les transferts transfrontaliers le place en concurrence directe avec le géant SWIFT.
Toutefois, il présente des avantages de taille : des transactions plus rapides, moins coûteuses et accessibles 24/7. Si la dynamique actuelle se maintient, XRP pourrait s’imposer comme une brique essentielle du système financier de demain.
Journaliste spécialisé dans l’écosystème crypto et Web3, Oriane décrypte l’actualité des marchés, des projets blockchain et des grandes tendances du numérique pour Coinspeaker.
Issu d’une formation en business et passionnée par l’univers décentralisé, elle explore les mutations technologiques, les enjeux économiques et les mouvements sociétaux liés aux cryptomonnaies.
Forte de plusieurs années d’expérience dans la rédaction de contenus web, elle s’est progressivement tournée vers l’univers des actifs numériques, avec un intérêt marqué pour les dynamiques géopolitiques et macroéconomiques qui façonnent ce secteur en constante mutation.
Rédactrice passionnée, son objectif est de décrypter l’actualité du Web3, des blockchains et des marchés numériques pour offrir aux lecteurs des analyses claires, fiables et percutantes
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