
Pour Résumer
- Les stablecoins explosent, atteignant 250 milliards € de capitalisation.
- Les banques déploient des stablecoins et blockchains pour rivaliser.
- Cette bataille redessine les contours de la finance mondiale.
Pourquoi les stablecoins cartonnent-ils ?
Les stablecoins, c’est la stabilité dans un monde crypto souvent chaotique. En effet, ils sont adossés à des devises solides comme l’euro ou le dollar.
Du coup, pas de montagnes russes comme avec Bitcoin. En 2025, 35 % des paiements B2B transfrontaliers passent par des stablecoins, contre 10 % en 2023.
Par ailleurs, ils brillent dans la DeFi, avec une TVL à 90 milliards d’euros. USDT mène la danse avec 130 milliards d’euros, suivi par USDC à 70 milliards. Les frais bas et la rapidité attirent les foules, surtout dans des pays où l’inflation galope.
D’ailleurs, des réseaux comme Stellar ou Ripple rendent les transferts ultra-rapides. En juillet 2025, les stablecoins enregistrent 50 milliards d’euros de volume quotidien, dépassant PayPal. Les banques commencent donc à être sous pression.
La contre-attaque des banques
Les banques ne restent pas les bras croisés face à cette vague. En effet, JPMorgan a dégainé JPM Coin, une stablecoin pour des transferts entre banques. En 2025, elle traite 15 milliards d’euros par jour, talonnant USDC sur certains segments. Par ailleurs, Société Générale teste un euro numérique sur Ethereum.
Leur pilote, lancé en mars 2025, a géré 500 millions d’euros de transactions tests avec 12 boîtes européennes. HSBC, de son côté, bosse avec Polygon pour couper les coûts de transaction.
Mais voilà, les stablecoins comme USDT jouent sans intermédiaires, contrairement aux solutions bancaires, souvent bien centralisées. Cela dit, des régulations comme MiCA en Europe donnent un coup de pouce aux banques en imposant des règles strictes aux émetteurs de stablecoins.
Les défis et l’avenir en 2025
Les stablecoins vont encore grimper, c’est sûr. D’ailleurs, certains prévoient 400 milliards d’euros de capitalisation d’ici fin 2025. Les banques l’ont compris et misent gros sur la blockchain. Par exemple, Goldman Sachs planche sur une stablecoin pour les PME, prévue pour 2026.
Cela dit, tout n’est pas rose. Les doutes sur les réserves d’USDT, par exemple, font jaser. Une régulation trop lourde pourrait aussi freiner l’élan des stablecoins.
En France, l’AMF garde un œil vigilant avec des audits réguliers. Bref, les stablecoins secouent la finance, et les banques ripostent à fond.
Si elles arrivent à mixer stabilité et un peu de décentralisation, elles pourraient bien cohabiter avec USDT ou USDC. En 2025, la course s’annonce bien serrée, et ça va être passionnant à suivre.
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