Le vent tourne chez JP Morgan ! La banque géante, longtemps sceptique face aux cryptos, prévoit d’offrir des prêts garantis par Bitcoin et Ethereum dès 2026.
Ce revirement, révélé le 22 juillet 2025, marque un pas décisif vers l’intégration des cryptos dans la finance traditionnelle. Pourquoi ce changement ? Quel impact sur le marché ? Plongeons dans cette annonce fracassante.
Un virage inattendu pour JP Morgan
JP Morgan, première banque américaine par actifs, fait un pas audacieux. Selon des sources proches, elle permettra à ses clients de trading et de gestion de patrimoine d’utiliser Bitcoin et Ethereum comme garanties pour des prêts. D’ailleurs, ce projet s’appuie sur un partenariat avec un gardien tiers pour sécuriser les actifs, évitant ainsi à la banque de gérer directement les cryptos.
Ce n’est pas la première incursion crypto de JP Morgan. En 2020, elle lançait JPM Coin, une stablecoin pour les paiements interbancaires. En 2024, la banque a acquis des parts dans des ETF Bitcoin, comme celui de BlackRock (IBIT), gérant 70,1 Mds $.
Effectivement, cette nouvelle stratégie s’aligne sur un climat réglementaire plus souple sous l’administration Trump, qui a levé plusieurs restrictions bancaires sur les cryptos en mai 2025.
Le PDG Jamie Dimon, connu pour ses critiques acerbes, a modéré son discours. Ce changement reflète une demande croissante des clients, avec 29 % des investisseurs institutionnels envisageant des cryptos en 2025, selon un sondage interne.
Un coup de pouce pour l’adoption crypto
Cette annonce intervient dans un marché crypto en ébullition. Le Bitcoin, à 118 083 $, et l’Ethereum, à 3 700 $, affichent des hausses respectives de 6,3 % et 4,8 % sur 24 heures, selon CoinMarketCap.
En France, où les cryptos peinent à se défaire d’une image sulfureuse, ce mouvement pourrait légitimer leur usage. Par ailleurs, les ETF Bitcoin ont attiré 378 M$ d’entrées nettes le 21 juillet, signe d’un engouement institutionnel.
Cependant, des risques subsistent. Les cryptos, bien que traitées comme des actifs traditionnels, restent soumises à une volatilité élevée. Les règles de Bâle imposent un poids de risque de 1 250 % pour les cryptos directes, ce qui pourrait augmenter les taux des prêts. Malgré cela, la décision de JP Morgan pourrait inciter d’autres géants, comme Bank of America, à emboîter le pas.
Un avenir crypto pour la finance ?
Le paysage bancaire est en pleine évolution avec ce projet. En intégrant Bitcoin et Ethereum dans le calcul des ratios de solvabilité, JP Morgan fait désormais des cryptos des actifs comme les actions ou l’immobilier.
Cette normalisation pourrait permettre aux gros porteurs institutionnels de cryptomonnaies, notamment les family offices, d’accéder à des liquidités. Dans le même temps, la banque explore plusieurs initiatives, comme son token JPMD, sur la blockchain Base de Coinbase et 10 Mds $ de transactions B2B déjà traitées via Kinexys, sa branche blockchain.
JP Morgan investit ferme dans la technologie. Reste à savoir si cela réussira ou si cela exposera la banque à des risques imprévus, d’autant que la finance traditionnelle n’a jamais été aussi proche des cryptos.
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