Royaume-Uni : L’ancien chancelier dénonce un retard stratégique sur les cryptos

Updated 8 heures ago by · 3 mins read

Le Royaume-Uni rate le coche crypto ! En août 2025, un ancien chancelier fustige le retard stratégique du pays face à l’essor des cryptomonnaies. D’ailleurs, alors que le marché pèse 2 800 milliards de dollars, ce constat secoue.

Effectivement, ce cri d’alarme intrigue : pourquoi ce retard ? Comment le combler ? Plongeons dans cette critique cinglante et ses implications pour l’avenir crypto britannique.

Un retard stratégique pointé du doigt

Le Royaume-Uni traîne les pieds. En août 2025, George Osborne, ancien chancelier de l’Échiquier, critique l’approche frileuse du gouvernement face aux cryptos.

Par ailleurs, il argue que les États-Unis, avec leur réserve stratégique de Bitcoin, et des pays comme le Bhoutan dopent leur économie via les actifs numériques, laissant le Royaume-Uni à la traîne.

Effectivement, le marché crypto mondial atteint 2 800 milliards de dollars, mais la part britannique stagne à 3 %.

D’ailleurs, le contexte est tendu. En 2020, la FCA a banni les dérivés crypto, freinant l’innovation.

Par ailleurs, les ETF Bitcoin, qui ont attiré 8 milliards de dollars d’entrées nettes aux États-Unis en 2025, peinent à décoller au Royaume-Uni, avec seulement 1,2 milliard de livres investis.

Osborne, aujourd’hui conseiller d’une plateforme crypto, souligne que ce retard coûte des emplois et des investissements, alors que 45 % du hashrate Bitcoin est américain.

Des régulations qui freinent l’élan

La régulation est un boulet. La loi de 2023 sur les services financiers, votée par la Chambre des Lords, classe les cryptos comme actifs risqués, imposant des audits coûteux.

Par ailleurs, la FCA exige l’enregistrement des exchanges, mais seulement 30 % des plateformes locales sont conformes en 2025. D’ailleurs, un piratage de 50 millions de dollars en juillet 2025 a renforcé la méfiance des régulateurs.

Effectivement, MiCA en Europe, avec ses règles strictes, inspire le Royaume-Uni, mais alourdit les charges pour les startups.

Par ailleurs, Osborne critique l’absence de vision. Alors que le Salvador détient 5 800 BTC en réserve et que 18 % des institutions asiatiques testent des portefeuilles crypto, le Royaume-Uni hésite.

Une proposition de Nigel Farage pour réduire l’impôt sur les cryptos de 24 % à 10 % reste en débat, mais sans avancée concrète. Ce manque d’audace freine un secteur où 450 millions de dollars de transactions passent par des exchanges locaux en 2024.

Un sursaut possible pour 2026 ?

Osborne appelle à un électrochoc. Il propose un cadre fiscal allégé et des incitations pour attirer les entreprises crypto, à l’image de Rishi Sunak en 2022.

D’ailleurs, Grok, l’IA de xAI, conseille aux investisseurs de guetter les réformes post-2025 pour ajuster leurs portefeuilles.

Effectivement, un hub crypto britannique pourrait rivaliser avec les États-Unis, où BlackRock gère 1,2 million de BTC en ETF.

Par ailleurs, des défis persistent : volatilité, avec une correction du Bitcoin de 8 % à 112 000 $ en août, et tensions géopolitiques, comme les taxes sino-américaines de 25 %.

Mais un virage pro-crypto pourrait faire du Royaume-Uni un leader d’ici 2026, à condition d’agir vite.


À lire aussi :

Share:
Exit mobile version