L’euro numérique, la réponse aux coupures de paiement selon la BCE

La BCE accélère sur l’euro numérique pour contrer les coupures de paiement. Avec des pannes bancaires toujours en hausse, cette monnaie digitale promet plus de stabilité.

Cette initiative intervient alors que les cryptos gagnent de plus en plus de terrain. Pourquoi la BCE mise-t-elle sur cette solution ? Quels impacts pour l’écosystème financier ? Décryptons alors ce projet ambitieux et ses implications.

Emmanuel Roux Par Emmanuel Roux Emmanuel Roux Editor Emmanuel Roux Dernière mise à jour 3 mins lecture
L’euro numérique, la réponse aux coupures de paiement selon la BCE

Pour Résumer

  • L’euro numérique garantit des paiements sans coupures.
  • La BCE teste des blockchains pour tester la scalabilité.
  • Ce projet pourrait venir redéfinir la finance européenne.

Des coupures de paiement en hausse

Les pannes bancaires sont communes en Europe, en 2024, 15 % des transactions numériques ont échoué à cause de défaillances techniques.  Effectivement, les systèmes legacy des banques peinent bien à suivre la demande.

La BCE (Banque Centrale Européenne) voit l’euro numérique comme une solution. En effet ce CBDC permettrait des paiements instantanés, même hors ligne. Et, 80 % des Européens subissent des interruptions mensuelles, selon une étude de 2025.

D’ailleurs, les coûts des pannes atteignent jusqu’à  2,3 milliards d’euros par an. Les commerçants perdent donc 10 % de leurs revenus lors des pics.

L’euro numérique s’appuie sur la blockchain pour la traçabilité. La BCE explore donc des blockchains publiques comme Solana. Capable de 65 000 transactions par seconde, elle garantit alors la scalabilité.

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D’ailleurs, un pilote en 2025 a traité 1 million de transactions en seulement 24 heures. La BCE vise donc un lancement partiel en 2026. Effectivement, l’interopérabilité avec les systèmes bancaires est testée.

Mais cependant, la confidentialité inquiète. La BCE promet un anonymat qui reste partiel, mais les données seraient centralisées. Mais malgré tout, la majorité des Européens craignent une surveillance qui se montrerait trop accrue.

Impacts sur la finance et la crypto

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L’euro numérique pourrait donc venir bouleverser l’écosystème. Avec 2 000 milliards d’euros en circulation, il rivaliserait avec les stablecoins comme USDT, puisque sa stabilité attire beaucoup les institutionnels.

Par ailleurs, les cryptos privées profitent du buzz. Solana a gagné 6 % en août 2025, atteignant 187,75 $. D’ailleurs, sa TVL grimpe à 10,7 milliards de dollars.

L’adoption d’un CBDC pourrait freiner les stablecoins décentralisés. En 2025, USDT et USDC détiennent 70 % du marché, soit 180 milliards de dollars. Par ailleurs, une régulation stricte menace leur croissance.

Effectivement, l’euro numérique renforcerait la confiance. Les ETF crypto ont attiré 25 milliards de dollars cette année. D’ailleurs, un cadre clair pourrait doubler ce chiffre d’ici 2026.

Perspectives et défis à venir

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L’euro numérique est-il la réponse ultime ? La BCE vise 500 millions d’utilisateurs d’ici 2030. Effectivement, l’inclusion financière dans les zones rurales en bénéficierait.

En 2024, 1,2 milliard d’euros ont été perdus via des cyberattaques. La BCE investit 500 millions d’euros dans la sécurité blockchain. Effectivement, un échec pourrait ébranler la confiance.

L’euro numérique redessine la finance. Et par ailleurs, son adoption pourrait booster les blockchains publiques. Septembre 2025 marque une étape clé.


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