Le Kazakhstan lance une réserve crypto financée par le mining et les saisies

Updated on Juil 29, 2025 at 1:27 pm UTC by · 3 mins read

Le Kazakhstan secoue le monde crypto ! En juillet 2025, la Banque Nationale annonce une réserve crypto d’État, alimentée par le mining et les saisies d’actifs illégaux.

D’ailleurs, ce projet ambitieux vise à sécuriser l’économie nationale. Alors, pourquoi ce choix audacieux ? Quels impacts pour le marché crypto ? Plongeons dans cette initiative qui pourrait vraiment redéfinir les réserves souveraines.

Une réserve crypto pour sécuriser l’avenir

Le Kazakhstan ne fait pas les choses à moitié. En juillet 2025, la Banque Nationale, dirigée par Timur Suleimenov, dévoile une réserve crypto d’État.

Par ailleurs, cette initiative repose sur deux sources : les cryptos saisies lors d’opérations illégales et les revenus du mining encadré par l’État. Effectivement, le pays, qui représentait 27 % du mining mondial de Bitcoin en 2021, veut capitaliser sur son expertise.

D’ailleurs, après des restrictions en 2023, réduisant sa part à 4 %, le Kazakhstan relance le mining via un modèle innovant. Le « 70/30 » alloue 30 % de l’énergie des centrales modernisées par des investisseurs étrangers au mining régulé.

En 2024, 415 000 machines minières ont été enregistrées, générant 200 millions de dollars de revenus. Par ailleurs, les saisies, issues de 36 échanges illégaux fermés en 2024, enrichiront cette réserve.

Un modèle centré sur la transparence

Le Kazakhstan mise sur un contrôle strict pour éviter les écueils. La volatilité crypto, avec des chutes de 20 % comme par exemple en mars 2024, inquiète beaucoup les investisseurs.

Par ailleurs, la Banque Nationale centralisera la gestion via une filiale dédiée aux investissements alternatifs. Effectivement, des portefeuilles froids sécurisés et des audits réguliers garantiront la transparence, inspirée des fonds souverains norvégiens et américains.

D’ailleurs, le pays veut éviter les dérapages du passé. En 2022, des pannes électriques ont coûté 20 millions de dollars aux mineurs en une semaine. Aujourd’hui, le mining régulé, concentré dans le Centre Financier International d’Astana, où opèrent Binance et Bybit, génère des revenus stables.

En 2024, ces plateformes ont traité 1,5 milliard de dollars de transactions. Ce cadre strict pourrait faire du Kazakhstan un modèle pour les réserves crypto d’État.

Un signal pour le marché mondial

Cette réserve marque un tournant. En 2025, le Kazakhstan rejoint des pionniers comme le Salvador, avec ses 3 200 BTC, ou le Texas, qui a lancé sa réserve Bitcoin.

Par ailleurs, le projet « CryptoCity », annoncé en mai 2025, permettra d’utiliser des cryptos pour les paiements à Astana. D’ailleurs, 18 % des institutions financières asiatiques explorent des réserves similaires, selon des rapports récents.

Effectivement, ce pari pourrait doper le marché crypto, en attirant des investisseurs institutionnels. Mais des risques subsistent : volatilité et failles de sécurité. Le Kazakhstan, avec son modèle centralisé, veut montrer l’exemple. En 2026, cette réserve pourrait atteindre 500 millions de dollars, renforçant la place du pays dans la finance décentralisée.


À lire aussi :

Share:
Exit mobile version