Capital B frappe fort avec une nouvelle acquisition de 551 BTC, renforçant une trésorerie déjà impressionnante de 2 800 bitcoins. Avec un rendement spectaculaire de plus de 1 600 % depuis janvier, la société s’impose comme pionnière en Europe d’un modèle “Bitcoin maximaliste”. Une stratégie audacieuse qui pourrait bouleverser la place du Bitcoin dans les bilans des entreprises européennes.
Capital B propulse rapidement sa stratégie Bitcoin
Capital B, reconnue comme la première entreprise européenne de trésorerie Bitcoin, poursuit son orientation vers un modèle axé sur l’accumulation de BTC.
En effet, la société a confirmé l’acquisition de 551 bitcoins supplémentaires, pour une valeur totale de 54,7 millions d’euros, consolidant ainsi une réserve qui atteint désormais 2 800 BTC.
🟠 Capital ₿ has acquired 551 BTC for €54.7 million at €99,272 per bitcoin and has achieved BTC Yield of 1,651.2% YTD, 27.8% QTD. As of 9/22/2025, $ALCPB holds 2,800 $BTC for €261.0 million at €93,205 per bitcoin⚡️@_ALCPB Europe's First Bitcoin Treasury Company ⚡️⚡️⚡️ https://t.co/1Jwi8ZeMXU
— Alexandre Laizet ⚡️ (@AlexandreLaizet) September 22, 2025
À ce rythme, avec un prix moyen de 93 205 € par bitcoin, cette trésorerie représente déjà plus de 261 millions d’euros.
Un rendement hors norme depuis le début de l’année
Depuis qu’elle a adopté un “Bitcoin Standard” en novembre 2024, Capital B revendique des performances qui attirent l’attention. En effet, le groupe annonce un “BTC Yield” de 1 651,2 % depuis janvier 2025, accompagné d’un gain de 660,5 BTC.
Par ailleurs, sur le seul troisième trimestre, la progression est déjà de 496,3 BTC, soit un gain en euros de près de 49,3 millions. En effet, ces chiffres donnent la mesure d’une stratégie résolument offensive.
Ainsi, là où de nombreuses entreprises se contentent de conserver un portefeuille crypto modeste, Capital B assume son rôle de pionnier en Europe et adopte une politique qui pourrait rappeler celle de sociétés américaines comme MicroStrategy.
The Orange Dots go up and to the right. pic.twitter.com/CrTo7DQ9qw
— Michael Saylor (@saylor) September 21, 2025
Des levées de fonds stratégiques
Cette expansion n’aurait pas été possible sans deux opérations majeures de financement. En effet, la première, finalisée le 18 août 2025, a permis de lever 2,2 millions d’euros à 2,24 € par action.
Entièrement souscrite par Adam Back, figure emblématique du milieu et fondateur de Blockstream, elle a offert à la société l’occasion d’ajouter 21 BTC à sa trésorerie.
Quelques semaines plus tard, le 16 septembre, une seconde levée de fonds d’une tout autre ampleur a été réalisée via un placement accéléré (“Accelerated Bookbuilding”).
De cette manière, le groupe a levé 58,1 millions d’euros pour acquérir 530 BTC supplémentaires. Ainsi, cet afflux de capitaux illustre clairement la confiance des investisseurs dans la stratégie affichée par Capital B.
Une vision assumée : accumuler le plus de Bitcoin possible
Derrière ces choix se dessine une conviction forte : pour Capital B, Bitcoin est le seul actif de réserve pertinent. L’entreprise affirme sans détours :
« il n’existe pas d’alternative crédible »
Et que la rareté, la sécurité et la décentralisation de l’actif en font une réserve de valeur unique.
Par conséquent, contrairement à d’autres acteurs qui diversifient leurs portefeuilles entre plusieurs cryptomonnaies ou actifs numériques, Capital B revendique son statut de “Bitcoin maximaliste”.
Son objectif annoncé est simple, presque radical : accroître le nombre de bitcoins détenus par action dans la durée.
Un modèle inédit en Europe
Si des initiatives comparables existent outre-Atlantique, notamment avec MicroStrategy, Capital B se distingue en étant la première société cotée en Europe à revendiquer ce modèle de “Bitcoin Treasury Company”.
Source : cptlb.com
Cotée sur Euronext Growth Paris (ALCPB), l’entreprise combine cette stratégie d’accumulation avec des activités de conseil et de développement dans l’intelligence artificielle, la data intelligence et les technologies décentralisées.
De plus, ce positionnement hybride lui permet à la fois de s’inscrire dans l’écosystème technologique et de capter l’attention des investisseurs attirés par la dimension patrimoniale du bitcoin.
Une stratégie qui divise
L’audace de Capital B ne fait toutefois pas l’unanimité. Effectivement, quelques analystes applaudissent une perspective nette et une mise en œuvre rapide, considérant cette initiative conséquent comme un moyen de prévoir le prochain pic du bitcoin.
Cependant, certains, plus craintifs, soulignent les dangers d’une exposition excessive : l’instabilité de l’actif, les incertitudes réglementaires et la dépendance à l’humeur du marché.
En revanche, pour les partisans du projet, cette stratégie confirme que Capital B s’impose comme un acteur précurseur en Europe, capable d’inspirer d’autres entreprises. À ce titre, l’entreprise pourrait même jouer un rôle de catalyseur pour l’adoption du Bitcoin dans les bilans d’entreprises européennes.
Vers une nouvelle étape ?
Avec ses 2 800 BTC et une stratégie assumée de long terme, Capital B pourrait devenir un acteur de référence sur le Vieux Continent.
La société promet de continuer à communiquer sur sa vision et ses résultats, rappelant que sa mission est d’accumuler “le plus de bitcoins possible, le plus vite possible et de la manière la plus relutive possible”.
Un pari audacieux qui, s’il s’avère gagnant, pourrait placer Capital B au cœur des marchés de capitaux numériques européens. Dès lors, le débat sur la place du Bitcoin dans les bilans d’entreprises européennes ne devrait que s’intensifier dans les mois à venir.
Source : cptlb.com
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