Le marché crypto n’a pas chômé ces 5 et 6 août. Si les prix semblent calmes en surface, les mouvements institutionnels et les flux ETF révèlent une dynamique bien plus agitée. Voici l’essentiel à retenir.
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Laser Digital, filiale du géant bancaire japonais Nomura, vient de décrocher la toute première licence d’options crypto OTC à Dubaï, une avancée stratégique dans le paysage institutionnel.
Ce feu vert réglementaire autorise désormais les transactions de gré à gré (OTC) entre institutions, sans passer par les plateformes d’échange classiques.
Un signal fort pour les marchés : les grandes structures financières cherchent à s’exposer à la crypto de manière encadrée et personnalisée. Dubaï, en pleine quête de leadership crypto mondial, confirme ici son attractivité pour les acteurs de haut vol.
Dans un message aussi franc qu’enthousiaste, Robert Kiyosaki , l’auteur du célèbre « Père riche, père pauvre », affirme que le Bitcoin lui a rapporté les millions « les plus faciles » de sa vie.
Comparant son premier million gagné dans l’immobilier, fruit de nuits blanches et de lourds sacrifices, il confie avoir été bluffé par la simplicité du Bitcoin : « on l’achète, on l’oublie… et il travaille tout seul ».
Kiyosaki encense la vision de Satoshi Nakamoto, qu’il juge d’une ingéniosité rare, et souligne à quel point le BTC représente une révolution tranquille dans la construction de richesse. Un témoignage qui en dit long sur la perception croissante du Bitcoin comme véritable actif refuge et tremplin vers la liberté financière.
Actuellement, le Bitcoin évolue autour des 114 000 dollars, poursuivant une tendance haussière portée par l’intérêt institutionnel et les ETF spot.
Ethereum se maintient autour des 3 620 dollars, soutenu par ses récentes mises à jour techniques et son rôle central dans la DeFi.
XRP, plus discret mais toujours solide, oscille autour des 2,94 dollars, malgré une volatilité liée aux enjeux réglementaires.
Ces trois actifs restent des piliers du marché, chacun avec ses dynamiques propres mais tous influencés par la conjoncture macro et l’appétit croissant des investisseurs.
Tom Lee, cofondateur de Fundstrat, persiste et signe : pour lui, le Bitcoin n’est plus seulement un actif spéculatif ou une monnaie numérique, mais un véritable « remplaçant de l’or ».
Il affirme que le traditionnel cycle haussier quadriennal du Bitcoin pourrait être arrivé à son terme, notamment grâce à l’intérêt croissant des investisseurs institutionnels.
Il avance également qu’à long terme, le Bitcoin pourrait dépasser le million de dollars, voire atteindre 250 000 USD dès 2025, un scénario qu’il ne considère plus comme utopique.
L’idée d’une réserve nationale en Bitcoin continue de faire son chemin sur la scène internationale. Après le Brésil, dont le Parlement s’apprête à tenir une première audience publique sur le sujet, c’est désormais au tour de l’Indonésie et de l’Italie d’envisager sérieusement cette stratégie monétaire.
L’Indonésie explore activement la possibilité de constituer une réserve nationale en BTC, tandis qu’en Italie, le député Marcello Coppo estime inévitable un débat parlementaire sur la création d’une Réserve Stratégique de Bitcoin.
Une dynamique qui illustre l’intérêt croissant des États pour le roi des cryptos, à l’heure où l’indépendance monétaire et la diversification des réserves deviennent des enjeux géopolitiques majeurs.