
Pour Résumer
- Les autorités de New-York ont travaillé pendant un long moment avant de réussir à retracer quelques arnaqueurs.
- Les autorités sensibilisent la communauté russophone au sens large en faisant des efforts de communication.
- Les fraudes transfrontalières liées aux cryptomonnaies sont difficiles à retracer.
L’enquête a duré un long moment : Arnaque crypto sur Facebook
Eric Gonzalez et Letitia James, procureur du district de Brooklyn et procureure générale de l’État de New York, ont dirigé l’enquête. Adrienne Harris, travaillant au sein du département des services financiers de l’État de New York, a aussi participé à la dissolution du réseau.
Ces spécialistes ont révélé que les escrocs utilisent de fausses publicités pour des investissements.
Le déroulement de l’arnaque
Pour arnaquer les victimes, les investissements devaient être réalisés sur des actifs numériques à travers des plateformes telles que Facebook.
Ensuite, les cryptomonnaies volées ont été envoyées à des services de noms de domaine sous forme de paiement. Ainsi, les escrocs ont utilisé les paiements pour la création de faux domaines d’investissement dans les cryptomonnaies.
Des montants avaient aussi été envoyés à Meta en paiement de publicités Facebook promouvant des investissements frauduleux dans les cryptomonnaies.
Après avoir pris connaissance de l’enquête, Meta a fermé plus de 700 comptes associés à l’annonceur Black Hat. Ce dernier faisait la promotion de l’arnaque.
C’est après cela que des ordonnances judiciaires ont conduit à la saisie de 140 000 $ de cryptomonnaie. Par la suite, environ 300 000 $ de cryptomonnaie ont été gelés.
Quelle est le point d’origine de cette escroquerie ?
Le réseau d’escroquerie est basé au Vietnam et des proxys sont utilisés pour masquer les IP du matériel utilisé. Par ailleurs, c’est ce système de chiffrement qui rend la détection de ces escrocs difficile.
Les arnaqueurs dirigent les victimes vers des canaux Telegram pour des conversations privées, ou de faux comptes d’échange.
Ces derniers affichent des taux de croissance gonflés afin d’inciter à de nouveaux investissements. Heureusement, malgré ces efforts pour dissimuler leurs activités, les forces de l’ordre ont collaboré efficacement pour démanteler l’opération.
Est-ce que tous les arnaqueurs ont été arrêtés ?
Si l’opération locale a permis de démanteler l’infrastructure de l’arnaque, les auteurs sont toujours en fuite et opèrent depuis le Vietnam. L’ordonnance du tribunal n’identifie que trois personnes nommément, plusieurs autres étant impliquées, mais non nommées. De ce fait, cela indique clairement que la juridiction internationale a des difficultés à gérer les crimes liés aux cryptomonnaies.
Cette affaire illustre que les traçages des fraudes transfrontalières liées aux cryptomonnaies peuvent être difficilement retracés par les forces de l’ordre. C’est souvent le cas lorsque les escrocs exploitent des plateformes de communication décentralisées et des technologies d’anonymisation.
Les principales mesures coercitives ont été les suivantes :
- Saisie de plus de 100 noms de domaine frauduleux et de 17 comptes de registraires
- Suppression de l’accès des escrocs aux comptes de messagerie électronique associés
- Récupération de 140 000 $ en cryptomonnaie par le bureau du procureur du district de Brooklyn
- Gel judiciaire de 300 000 $ en actifs cryptographiques par le bureau du procureur général
Est-ce que les pertes ont été conséquentes ?
Selon les autorités, beaucoup de victimes ont investi des dizaines de milliers de dollars, certaines ont perdu des centaines de milliers de dollars. Par la suite, les escrocs ont tout le temps coupé tout contact.
Les enquêteurs ont découvert que les cryptomonnaies volées étaient acheminées vers des registraires de noms de domaine. Les monnaies numériques ont aussi été dirigées vers des annonceurs afin de soutenir les fraudes en cours.
Quelles sont les mesures prises pour empêcher la propagation du réseau ?
Outre le recouvrement des actifs, les enquêteurs ont réussi à contacter des dizaines de victimes potentielles. En outre, ils ont aussi empêché d’autres pertes en émettant des avertissements directs.
Les agences ont également travaillé à sensibiliser la communauté russophone au sens large grâce à des efforts de communication. Des efforts ont notamment été faits lors d’apparitions dans les médias russophones.
Cette initiative multi-agences témoigne de l’attention croissante accordée à la fraude transfrontalière liée aux cryptomonnaies. C’est une action qui aide aussi à diminuer l’utilisation abusive des plateformes publicitaires numériques.
Elle souligne également l’importance de la surveillance réglementaire, telle que le programme BitLicense du DFS. Ainsi, ce sera plus facile de protéger les investisseurs particuliers contre les services manipulés ou frauduleux.
Sources : Department of Financial Services
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