Et si une machine pouvait travailler pour vous pendant que vous dormez ? C’est exactement la promesse cachée derrière la création des nœuds blockchain.
Dans le domaine en pleine expansion de l’intelligence artificielle décentralisée, le rôle de ces ordinateurs qui font tourner les réseaux décentralisés devient stratégique. Mais entre rêve de revenu passif et réalité technique, que peut-on espérer gagner en 2025 ?
Par Emmanuel Roux
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Un nœud blockchain est un ordinateur connecté à un réseau qui stocke, valide et relaye les transactions. Certains vont plus loin, car il existe des masternodes et nœuds validateurs qui offrent des services avancés comme la confidentialité renforcée, la gouvernance ou la rapidité de traitement. En échange de ces fonctions, ils reçoivent des récompenses en crypto-monnaies.
Dans l’univers de l’IA décentralisée, ces nœuds assurent des fonctions essentielles comme l’hébergement de modèles d’IA, la validation des calculs et le stockage décentralisé.
Des projets cryptos ultra populaires comme Fetch.ai, Bittensor ou Flux, dont les valeurs avoisinent et dépassent le milliard de dollars reposent sur cette infrastructure.
En effet, elle permet à leur modèle IA de fonctionner sans serveur central, en s’appuyant sur la puissance collective du réseau. Exploiter un nœud, c’est participer à cette nouvelle forme d’économie numérique.
Le terme « revenu passif » est omniprésent sur internet et plus particulièrement dans l’industrie crypto. À défaut de tomber sur le jackpot avec un token qui va sur la lune, le revenu passif est l’un des meilleurs moyens de gagner de l’argent dans l’industrie. Et en 2025, cette perspective reste accessible, mais elle dépend de plusieurs facteurs.
Les masternodes exigent une mise de départ importante (par exemple, 1 000 DASH, soit environ 20 000 $ actuellement), ainsi que des compétences techniques ou l’utilisation d’un prestataire.
Le fonctionnement repose sur le staking, bloquer une quantité de tokens en échange de récompenses, mais ces dernières varient selon le réseau, la demande et les règles du protocole.
L’environnement réglementaire évolue aussi rapidement, et les projets doivent s’adapter à des normes plus strictes, ce qui impacte leur rentabilité. Les revenus sont possibles, mais pas garantis, et nécessitent un engagement sérieux.
Chaque réseau offre ses propres conditions. Voici quelques repères :
Des projets plus exigeants comme Ethereum ou Polkadot nécessitent respectivement 32 ETH ou une sélection stricte parmi les validateurs actifs. Le rendement y est souvent plus modéré (entre 4 % et 11 %), mais plus stable.
Des services simplifiés comme StrongBlock ou Flux permettent de lancer un nœud sans compétence technique, contre des frais fixes et des récompenses automatisées. Ces plateformes baissent la barrière à l’entrée, mais restent dépendantes de la solidité économique du projet.
Pour estimer un gain net, il faut toujours prendre en compte les coûts de serveur, la maintenance, l’électricité et la volatilité des jetons.
L’exploitation d’un nœud n’est pas sans risque. Les escroqueries pullulent, puisqu’il existe des projets avec des équipes anonymes, des promesses de rendement irréaliste, des pages GitHub vide… Aussi, il y a lieu de faire preuve de prudence. Les bons projets publient leur code, sont transparents sur leur gouvernance, et disposent de communautés actives.
Sur le plan technique, une erreur de configuration, un serveur mal sécurisé ou une mise à jour oubliée peuvent entraîner la perte de récompenses, voire une pénalisation. De plus, la volatilité du marché peut effacer les bénéfices si le token chute brutalement.
Enfin, le risque de centralisation croît : plus le ticket d’entrée est élevé, plus seuls les gros investisseurs peuvent participer. Cela peut affaiblir la décentralisation du réseau.
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Issu de la finance traditionnelle, j’ai naturellement basculé vers l’univers crypto, attiré par son potentiel. Je souhaite y apporter mon approche analytique et rationnelle, tout en conservant ma curiosité. En dehors de l’écran, je lis beaucoup (économie, essais, un peu de science-fiction) et je prends plaisir à bricoler. Le DIY, pour moi, c’est comme la crypto : comprendre, tester, construire soi-même.