Le gouvernement philippin mise sur la blockchain pour lutter contre la fraude

Le gouvernement philippin passe à l’offensive ! En 2025, il déploie la blockchain, via l’initiative eGOVchain, pour lutter contre la fraude et aussi renforcer la transparence.

D’ailleurs, ce pari technologique pourrait révolutionner la gouvernance. Effectivement, ce virage intrigue : comment la blockchain combat-elle la corruption ? Quels impacts pour les citoyens ? Plongeons dans cette stratégie vraiment audacieuse qui secoue les Philippines.

Emmanuel Roux Par Emmanuel Roux Emmanuel Roux Editor Emmanuel Roux Dernière mise à jour 3 mins read
Le gouvernement philippin mise sur la blockchain pour lutter contre la fraude

Pour Résumer

  • Les Philippines adoptent la blockchain contre la fraude.
  • eGOVchain sécurise les transactions et dope la transparence.
  • Ce modèle pourrait inspirer l’Asie d’ici 2026.

eGOVchain : une réponse à la fraude

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Les Philippines frappent fort. En juillet 2025, le Département des Technologies de l’Information et des Communications (DICT) lance eGOVchain, une blockchain sur Polygon pour sécuriser les transactions gouvernementales.

Par ailleurs, ce système enregistre les documents budgétaires via des hachages cryptographiques, rendant toute altération détectable.

Effectivement, 90 millions de Philippins, inscrits au Digital National ID, bénéficient de ce réseau intégré à l’app eGovPH.

D’ailleurs, la fraude coûte cher : en 2023, les scandales publics ont englouti 1,2 milliard de dollars.

Par ailleurs, des deepfakes et falsifications de documents ont miné la confiance. La blockchain, avec son registre immuable, offre une solution.

En 2024, 450 millions de dollars de transactions crypto ont transité via des plateformes locales, montrant un appétit pour les technologies décentralisées.

Ce déploiement, malgré une panne temporaire de Polygon en juillet, marque un tournant pour la transparence.

Une intégration progressive mais ambitieuse

Le projet avance par étapes. La première phase, lancée en 2024, connecte le Digital National ID, la plateforme eGovDX et l’app eGovPH.

Par ailleurs, deux nœuds supplémentaires, gérés par des entités privées, seront déployés en 2026 pour décentraliser davantage.

D’ailleurs, David Almirol Jr., sous-secrétaire du DICT, insiste sur la sécurité : eGovEncrypt, couplé à eGOVchain, applique une politique zéro confiance pour protéger les données sensibles.

Effectivement, des défis subsistent. L’intégration blockchain nécessite une compatibilité avec les systèmes existants, un défi relevé via des partenariats public-privé.

Et d’un autre côté, 20 % des Philippins manquent de compétences numériques, freinant donc l’adoption. Mais malgré cela, des pilotes techniques et des campagnes de sensibilisation dopent la confiance.

En 2025, 15 % des transactions gouvernementales passent par eGOVchain, un record régional.

Un modèle pour l’Asie du Sud-Est

Cette initiative pourrait faire école. Les Philippines, avec 55 % des volumes DeFi en Asie du Sud-Est en 2024, se positionnent comme un hub crypto.

Par ailleurs, des pays comme le Bhoutan, passé à Polygon pour son ID numérique, s’inspirent de ce modèle.

D’ailleurs, la lutte contre la fraude s’intensifie : en 2024, la BSP a imposé des audits à 303 plateformes illégales. Effectivement, eGOVchain réduit les coûts, évitant 30 % des duplications de systèmes.

Par ailleurs, des risques persistent : pannes réseau et faible littératie numérique. Mais avec un cadre réglementaire en préparation pour 2026, les Philippines pourraient devenir un leader régional.

Ce pari sur la blockchain, en sécurisant les finances publiques, pourrait bien venir transformer la gouvernance et inspirer l’Asie du Sud-Est d’ici 2026.


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