Worldcoin interdit en Thaïlande : 1,2 million de scans biométriques doivent être effacés

Worldcoin, le projet controversé de Sam Altman, essuie un revers majeur en Thaïlande. Le 21 novembre 2025, la PDPC (Commission de protection des données personnelles) interdit ses opérations et ordonne l’effacement immédiat de 1,2 million de scans d’iris biométriques collectés depuis 2023.

D’ailleurs, cette mesure, la plus sévère à ce jour, expose les failles du modèle “orbes pour tokens”. Pourquoi cette interdiction ? Quelles leçons pour un marché crypto à 3 200 milliards de dollars ? Décryptons ce coup d’arrêt et ses implications.

Emmanuel Roux Par Emmanuel Roux Emmanuel Roux Editor Emmanuel Roux Dernière mise à jour 3 mins de lecture
Worldcoin interdit en Thaïlande : 1,2 million de scans biométriques doivent être effacés

Pour Résumer

  • Thaïlande interdit Worldcoin et ordonne l’effacement de 1,2 M scans.
  • Violation de la PDPA pour collecte biométrique non consentie.
  • Première mesure drastique contre le projet d’Altman.

L’interdiction de la PDPC : un coup de semonce

La PDPC thaïlandaise publie un ordre le 21 novembre 2025, suspendant immédiatement les activités de Worldcoin. Effectivement, l’entreprise, via ses orbes, a collecté des scans d’iris de 1,2 million de Thaïlandais en échange de tokens WLD.

La violation porte sur la PDPA (Personal Data Protection Act), adoptée en 2022. De plus, les données biométriques, sensibles, n’ont pas reçu un consentement libre et éclairé. En outre, les utilisateurs, souvent vulnérables, ignoraient les risques de fuites globales.

D’ailleurs, la PDPC exige l’effacement irréversible des données dans 30 jours. Effectivement, tout non-respect expose à des amendes jusqu’à 5 millions de bahts par violation.

En effet, cette mesure suit des plaintes de 50 000 utilisateurs. De plus, l’Asie du Sud-Est, avec 200 millions d’investisseurs crypto, reste un terrain fertile. En outre, Worldcoin avait promis une “identité mondiale” pour l’UBI, mais la privacy prime.

Le modèle Worldcoin sous le feu des critiques

Worldcoin, lancé en 2023 par Tools for Humanity de Sam Altman, scanne les iris pour créer un ID numérique unique. Effectivement, 10 millions de scans mondiaux ont été collectés.

Les critiques fusent : exploitation des pauvres, risques de surveillance massive. De plus, en Inde et au Kenya, des enquêtes similaires bloquent le projet. En outre, les tokens WLD, à 1,50 $, servent d’appât.

D’ailleurs, l’Europe, sous GDPR, a suspendu les orbes en 2024. Effectivement, la Thaïlande rejoint le club des régulateurs intransigeants.

En effet, Altman défend le projet comme “inclusif”. De plus, Worldcoin promet 100 $ en WLD par scan. En outre, cela attire 1 million d’utilisateurs thaïlandais.

Impacts sur l’écosystème crypto

Cette interdiction secoue le secteur. Bitcoin stagne à 90 006 $, malgré une capitalisation à 3 200 milliards de dollars. Effectivement, Solana à 136,31 $ perd 1 %.

Les ETF crypto attirent 25 milliards de dollars en 2025. De plus, la DeFi TVL atteint 100 milliards. En outre, Ethereum à 3 002,84 $ résiste.

Cependant, 80 % des altcoins risquent une correction. En effet, la volatilité à 20 % menace les retail. D’ailleurs, les volumes chutent de 10 %.

Effectivement, les projets biométrie comme Worldcoin voient leur hype s’effondrer. En outre, les flux illicites chutent de 35 %. De plus, la confiance en privacy tools vacille.

Perspectives : fin de l’ère des scans biométriques ?

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Cette interdiction peut-elle stopper Worldcoin ? ChatGPT-5 prévoit une adoption limitée à 20 millions de scans d’ici 2027. Effectivement, les régulateurs durcissent.

De plus, l’UE prépare GDPR 2.0 pour les biométries. En outre, des pays comme le Brésil interdisent les orbes. D’ailleurs, 10 milliards d’investissements en privacy non-biométrique sont attendus.

Cependant, des défis persistent. En effet, Altman pourrait pivoter vers l’IA. De plus, les scans en Afrique subsaharienne continuent.

Novembre 2025 marque un recul. Effectivement, la privacy biométrique est en péril. La prudence s’impose pour les investisseurs.


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Emmanuel Roux

Issu de la finance traditionnelle, j’ai naturellement basculé vers l’univers crypto, attiré par son potentiel. Je souhaite y apporter mon approche analytique et rationnelle, tout en conservant ma curiosité. En dehors de l’écran, je lis beaucoup (économie, essais, un peu de science-fiction) et je prends plaisir à bricoler. Le DIY, pour moi, c’est comme la crypto : comprendre, tester, construire soi-même.

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