Le marché crypto débute la semaine sur un ton tendu. Bitcoin, Ethereum et XRP évoluent dans un climat d’aversion au risque marqué, entre pressions macroéconomiques, sorties de capitaux et divergences de plus en plus visibles.
Bitcoin toujours fragile sous les 91 000 $
Ce 15 décembre, le Bitcoin évolue dans une fragilité persistante. Le prix oscille entre 89 000 $ et 90 000 $ et le week-end a été assez peu volatil. Depuis, le marché peine à retrouver un élan haussier crédible. Autour des 92 000 $, chaque tentative de rebond échoue. Le contexte global reste dominé par un sentiment de peur avec un Fear and Gread à 24 sur 100, alimenté par les tensions sur les marchés technologiques. À cela s’ajoutent des sorties nettes sur les ETF Bitcoin, qui continuent de peser sur la dynamique de court terme. Malgré plusieurs signaux techniques suggérant la formation d’un support intermédiaire, Bitcoin reste près de 30 % sous son sommet historique d’octobre, ce qui maintient les investisseurs dans une posture prudente.Ethereum résiste mieux que le marché
Ethereum affiche une résilience relative. Le contexte reste compliqué. Le cours évolue à environ 3 100 $, avec des variations plus contenues que sur Bitcoin. La durabilité est maintenue, qui témoigne surtout d’une capacité à supporter une pression interne, sans rupture immédiate. Les flux institutionnels demeurent transitoires, en passant notamment par les ETF Ethereum. L’actif absorbe néanmoins mieux les chocs macro que la plupart des altcoins. L’activité on chain et l’intérêt structurel autour de l’écosystème offrent un socle de soutien. Aucun catalyseur haussier majeur ne se dessine à court terme.XRP sous pression malgré l’afflux massif des ETF
C’est sur XRP que la situation intrigue le plus. Le token évolue toujours autour de 2 $ incapable de franchir durablement ce seuil psychologique pourtant testé à plusieurs reprises. Et pourtant, en coulisses, les chiffres sont impressionnants. Les ETF spot XRP ont enregistré près de 30 jours consécutifs d’entrées nettes, pour un total avoisinant 1 milliard de dollars d’actifs sous gestion. La divergence entre flux institutionnels et prix interroge. Les capitaux continuent d’affluer. Néanmoins, la structure technique et la pression vendeuse bloquent toute accélération haussière. Le marché digère encore ces entrées. Les opérateurs restent prudents, dans un contexte global incertain. XRP demeure coincé dans un range étroit. Il devient l’un des symboles d’un marché crypto sous tension. Dans l’ensemble, le marché crypto aborde cette mi-décembre dans une attente inconfortable. Bitcoin reste sous pression, Ethereum limite la casse et XRP intrigue par son décalage entre prix et flux. Tant qu’un catalyseur macro ou réglementaire clair n’émerge pas, la prudence continue de dominer les échanges. Pour ne rien manquer des mouvements en cours sur Bitcoin, Ethereum, XRP et la macroéconomie, notre LIVE vous tient informé en temps réel.À lire aussi :
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Cette nouvelle opération porte ses réserves totales à 671 268 BTC, valorisées à environ $50,33 milliards, pour un coût d’acquisition moyen de $74 972 par bitcoin, renforçant encore son statut d’acteur institutionnel le plus exposé à l’actif numérique.
Le géant des paiements Visa renforce son positionnement sur les actifs numériques en lançant une activité de conseil dédiée aux stablecoins, à destination des banques, des fintechs et des grandes entreprises.
L’objectif est d’accompagner ces acteurs dans la conception et le déploiement de stratégies opérationnelles autour des stablecoins.
Notamment pour des cas d’usage concrets comme les paiements transfrontaliers et les flux B2B, où les gains en rapidité et en coûts sont déjà bien identifiés.
Cette initiative illustre une approche pragmatique et assumée de Visa, qui ne cherche plus seulement à observer l’écosystème crypto, mais à en structurer les usages à grande échelle, confirmant que les stablecoins s’imposent progressivement comme une brique fonctionnelle du système de paiement mondial, selon les informations rapportées par Fortune.
La banque américaine JPMorgan poursuit son ancrage progressif dans la finance tokenisée avec le lancement d’un fonds de marché monétaire émis sur la blockchain Ethereum, réservé aux investisseurs qualifiés et doté de $100 millions de capital propre.
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Sans remettre en cause les circuits traditionnels, ce type de projet confirme que la tokenisation s’impose désormais comme un outil crédible d’optimisation des marchés financiers, marquant une nouvelle étape dans la convergence entre finance traditionnelle et technologies crypto, comme le rapporte le Wall Street Journal.
Le portefeuille crypto Phantom s’apprête à franchir une nouvelle étape dans sa stratégie d’adoption grand public avec le lancement, dès cette semaine aux États Unis, de ses cartes de débit Phantom Cash, adossées au réseau Visa, avant un déploiement international annoncé.
Cette initiative illustre la volonté croissante des acteurs crypto de rapprocher l’usage des actifs numériques des standards de paiement traditionnels, en réduisant la friction entre blockchain et commerce quotidien.
Sans bouleverser l’équilibre du système bancaire, ce type de produit contribue néanmoins à ancrer la crypto dans des usages concrets et familiers, renforçant progressivement son rôle comme infrastructure de paiement alternative, selon les informations partagées sur X.
Le gouvernement britannique prévoit d’ici fin 2027 d’intégrer pleinement les cryptomonnaies dans le cadre réglementaire des produits financiers traditionnels, plaçant ainsi les plateformes d’échange et les portefeuilles numériques sous la supervision directe de la Financial Conduct Authority.
Cette approche vise à renforcer la protection des investisseurs et à clarifier les règles du jeu pour un secteur encore perçu comme fragmenté, tout en envoyant un signal de normalisation institutionnelle.
Si cette régulation accrue pourrait alourdir certaines contraintes opérationnelles pour les acteurs crypto, elle marque aussi une étape clé vers une reconnaissance officielle du secteur au Royaume Uni, susceptible de favoriser une adoption plus large et une intégration durable dans le système financier, comme le souligne The Guardian.
