Le marché crypto joue la montre : Bitcoin cale sous les 113 000 $, Ethereum attire les institutions, tandis que Solana et XRP cherchent à franchir des plafonds techniques.
Bitcoin maintient sa zone stratégique
Le Bitcoin s’est offert un petit aller-retour léger entre 113 000 $ et 112 000 $. Une respiration qui peut sembler anodine, mais qui témoigne d’un marché encore suspendu aux signaux macro. Cependant, la correction reste limitée, ce qui montre que les portefeuilles institutionnels n’ont pas déserté la partie. Parallèlement, la présence continue d’ETF drainant des capitaux reste une donnée à surveiller, mais rien ne laisse présager un effondrement soudain.Ethereum séduit les investisseurs institutionnels
Côté Ethereum, la dynamique est plus parlante. Après un passage proche des 4 300 $, le token se maintient autour de 4 286 $. Ce qui retient surtout l’attention, c’est cette prise de position longue de 282 M $ sur Hyperliquid. Autrement dit, les gros investisseurs voient encore du potentiel, et ce, malgré les petites variations de court terme. Pourtant, il serait hâtif d’y voir une garantie : les niveaux de stop placés autour des 3 700 $ rappellent que le marché reste nerveux.Solana et XRP confirment leur résilience
Enfin, Solana et XRP avancent comme sur un fil. Le SOL gravite autour des 180 $, légèrement en repli. Mais, contrairement aux apparences, la demande pour ses projets annexes, comme certains memecoins, confirme la vigueur de son écosystème. De son côté, XRP s’est approché des 3 $, mais bute toujours sur une résistance ferme. Cependant, la forte activité de trading montre que les investisseurs institutionnels gardent l’œil ouvert. En somme, la séance des 21 et 22 août illustre parfaitement un marché ni euphorique ni défaitiste. C’est une consolidation qui, pour les optimistes, prépare le terrain à la prochaine impulsion. En attente sans doute des prochaines déclarations de Jerome Powell Pour ne rien manquer des mouvements en cours sur Ethereum, Solana, Bitcoin, XRP et la macroéconomie, notre LIVE vous tient informé en temps réel.À lire aussi :
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Coinbase durcit ses règles de sécurité face aux menaces d’infiltration par des travailleurs liés à la Corée du Nord. Brian Armstrong, son PDG, a annoncé que tous les employés devront désormais suivre une formation en présentiel aux États-Unis, avec obligation de citoyenneté américaine pour certains postes sensibles, ainsi qu’un enregistrement biométrique via empreintes digitales.
Une mesure radicale qui reflète l’ampleur des enjeux : les plateformes crypto sont devenues des cibles stratégiques pour des acteurs étatiques cherchant à contourner les sanctions internationales. En renforçant son dispositif, Coinbase envoie un message clair : la sécurisation de l’écosystème passe désormais par des standards comparables à ceux de la cybersécurité nationale.
Aux Émirats arabes unis, une compagnie aérienne vient d’annoncer qu’elle acceptait désormais les paiements en cryptomonnaies pour réserver ses vols, avec notamment le Bitcoin, l’Ether et l’USDT parmi les options disponibles.
Une décision qui confirme l’intégration croissante des actifs numériques dans l’économie réelle, au-delà du simple trading ou de la spéculation.
Pour un hub mondial comme les Émirats, où l’innovation financière est un levier stratégique, ce choix envoie aussi un signal clair : les cryptos s’installent progressivement comme un moyen de paiement légitime dans des secteurs clés, y compris celui du transport aérien.
Aux Philippines, un projet de loi baptisé HB 421 vient d’être déposé avec pour ambition de créer une réserve stratégique en Bitcoin. Une initiative qui, si elle aboutit, placerait l’archipel parmi les rares États à intégrer officiellement la cryptomonnaie dans sa politique monétaire.
À Taïwan, en revanche, l’actualité illustre le revers de la médaille. Les procureurs locaux ont inculpé 14 personnes dans une affaire de fraude crypto liée à la plateforme BitShine, pour un montant estimé à 41 millions de dollars. Un rappel brutal que si l’écosystème attire de plus en plus d’investisseurs institutionnels et étatiques, il reste encore vulnérable aux escroqueries et abus. Mais paradoxalement, chaque scandale de ce type renforce l’argument en faveur d’une régulation claire et de l’adoption de standards plus proches de la finance traditionnelle, une étape qui, à terme, pourrait solidifier la légitimité des cryptos.
Bank of America estime que la demande croissante de stablecoins pourrait injecter entre 25 et 75 milliards de dollars supplémentaires dans les bons du Trésor américain.
Une projection qui illustre à quel point les stablecoins, longtemps perçus comme une niche crypto, s’imposent désormais comme des acteurs clés de la liquidité mondiale.
En liant directement l’écosystème crypto au financement de la dette publique américaine, cette dynamique confirme que les stablecoins ne sont plus seulement un outil de trading : ils deviennent un pilier incontournable des marchés financiers. Une validation implicite, venue de Wall Street, de l’importance stratégique de ces actifs numériques.
L’Union européenne passe la vitesse supérieure sur le dossier de l’euro numérique. Selon le Financial Times, Bruxelles envisage désormais de lancer sa monnaie digitale sur une blockchain publique comme Ethereum ou Solana, dans le but de rivaliser avec la domination croissante des stablecoins adossés au dollar.
Cette accélération intervient dans le sillage du Genius Act adopté aux États-Unis, perçu comme un signal fort de la compétition monétaire à l’ère numérique.
Si l’initiative traduit la volonté européenne de moderniser son système financier, elle met aussi en lumière un paradoxe : pour exister face aux stablecoins privés, l’UE doit s’appuyer sur les mêmes technologies décentralisées qu’elle a longtemps regardées avec prudence. Une reconnaissance implicite de la puissance de l’écosystème crypto.