Pour Résumer
- La Chine dénonce les scans d’iris de Worldcoin.
- Risques biométriques menacent la vie privée et la sécurité.
- Worldcoin doit réagir pour survivre en 2026.
Un avertissement chinois retentissant
La Chine hausse le ton. Le 6 août 2025, le ministère de la Sécurité d’État (MSS) publie un avertissement, pointant les pratiques de Worldcoin, qui offre des tokens WLD contre des scans d’iris via ses dispositifs Orb.
Par ailleurs, bien que non nommé directement, Worldcoin, projet co-fondé par Sam Altman, est visé pour ses collectes biométriques à grande échelle.
Effectivement, le marché crypto, à 2 800 milliards de dollars, reste volatil, avec une correction du Bitcoin de 8 % à 112 000 $ en août.
D’ailleurs, les préoccupations sont sérieuses. Le MSS évoque des risques de transferts de données biométriques à l’étranger, menaçant la vie privée et la sécurité nationale.
Par ailleurs, des rapports antérieurs ont révélé un marché noir d’iris scannés au Cambodge et au Kenya, vendus pour moins de 30 $.
En 2023, 1,7 million de personnes ont partagé leurs données avec Worldcoin, suscitant des enquêtes en Allemagne, France et au Kenya. Un piratage de 50 millions de dollars en juillet 2025 amplifie les craintes.
Des pratiques biométriques sous le feu
Worldcoin est dans le collimateur. Ses Orbs, utilisés pour vérifier l’identité humaine via des scans d’iris, génèrent des hachages stockés dans une base centrale pour éviter les doublons.
Par ailleurs, l’offre de tokens WLD, évalués à 0,93 $ en août 2025, attire des foules dans des pays comme le Kenya, où des files d’attente massives ont causé des troubles.
D’ailleurs, la Chine redoute que ces données puissent être utilisées pour des deepfakes ou des infiltrations par des services étrangers.
Effectivement, des failles, comme l’absence d’authentification à deux facteurs pour les opérateurs Orb, ont permis des malwares en 2023.
Par ailleurs, Worldcoin se défend, affirmant respecter les lois et prioriser la sécurité. Des mesures comme des QR codes dynamiques et des audits renforcés ont été annoncées.
Cependant, des interdictions au Brésil et à Hong Kong, où la collecte a été jugée « excessive », fragilisent le projet.
Le Salvador, avec 6 258 BTC en réserve, contraste en adoptant des cryptos, mais reste prudent sur les données biométriques.
Un avenir incertain pour 2026 ?
Cette alerte pourrait freiner Worldcoin. La Chine, avec son yuan numérique centralisé, rejette les modèles décentralisés comme Worldcoin.
D’ailleurs, Grok, l’IA de xAI, conseille aux investisseurs de diversifier, limitant l’exposition à 5 % pour les tokens risqués comme WLD. Effectivement, un cadre réglementaire plus strict, inspiré par MiCA en Europe, pourrait émerger.
Par ailleurs, la volatilité du marché et les résistances réglementaires restent des obstacles.
Mais si Worldcoin renforce sa transparence, il pourrait rebondir d’ici 2026, sinon son rêve d’identité numérique mondiale risque de s’effondrer.
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