Bitcoin : pourquoi un scénario à 150 000$ devient crédible

Updated 2 heures ago by · 4 mins read

Le marché a avalé septembre sans trembler et a démarré octobre avec l’assurance des grands soirs. Bitcoin a inscrit un nouvel ATH au-dessus de 126 000$ en début de semaine, puis a soufflé sous les 123 000$ au moment d’écrire ces lignes. Voyons pourquoi cela rend tout à fait crédible un scénario à 150 000$ pour Bitcoin.

Les chiffres parlent, pas l’euphorie

Octobre est, en moyenne, l’un des mois les plus porteurs pour Bitcoin depuis 2013, autour de 20,75% de performance moyenne, avec un départ cette année près de 116 500$ le 1er octobre. Même si l’actif a déjà pris de l’avance, la mécanique saisonnière reste surveillée.

D’autant que novembre est historiquement encore plus généreux. De quoi rendre un 150 000$ d’ici peu moins théorique qu’il n’y paraît.

L’économiste Timothy Peterson a fait tourner des centaines de trajectoires basées sur la volatilité quotidienne de BTC depuis 2015. Résultat affiché publiquement : environ une chance sur deux de clôturer octobre au-dessus de 140 000$, et 43% de chance de terminer sous 136 000$.

Il ajoute que « la moitié de la hausse d’octobre » a peut-être déjà eu lieu, une façon polie de rappeler qu’on ne court pas éternellement après une moyenne historique.

Pourquoi cela intéresse autant les pros alors que la macro peut tout renverser en une séance ? Parce que ces simulations sont plus concrètes que le brouhaha quotidien sur X.

Elles rejouent les mêmes règles du jeu, celles d’une volatilité répétitive et d’un rythme de marché qui se réinstalle souvent à l’automne. Ce n’est ni haussier par nature ni baissier par principe. C’est une mécanique de flux.

Octobre met la table, novembre sert le plat

L’autre donnée, plus triviale, tient au palmarès saisonnier. Octobre est traditionnellement le deuxième meilleur mois de l’année pour BTC. Novembre arrive devant, avec une moyenne historique autour de 46% depuis 2013. Mais on ne parle pas d’une règle gravée dans la pierre.

Bitcoin s’est déjà écarté des schémas avec une régularité agaçante. Mais l’alignement actuel coche des cases simples à comprendre.

Un ATH tout frais à 126 200$, une ouverture de mois moyenne à 116 500$ qui laisse de la place aux extensions, une volatilité annualisée qui peut porter une avance de 20% à 25% sur trente jours : dans ce décor, 140 000$ n’est pas une cible sortie d’un chapeau.

C’est la projection la plus banale si l’on colle aux historiques. Et 150 000$ devient un scénario de travail raisonnable si le relais saisonnier s’enclenche à nouveau en novembre.

Les desks ne lisent pas l’avenir. Ils gèrent des probabilités. Aujourd’hui, elles sont moins longues qu’il y a un mois.

Les traders scrutent les seuils

Sur les écrans, les seuils sont limpides. D’abord la zone des précédents sommets, retestée à plusieurs reprises depuis le pic. Ensuite le palier 136 000$ évoqué par les simulations. Au-dessus, la route vers 140 000$ s’éclaircit.

À court terme, le marché n’est pas aléatoire. Il tourne au rythme de la liquidité, du sentiment et des positions. Octobre est un mois où ces trois dimensions se réorganisent souvent en faveur de la hausse.

150 000$ n’est plus un fantasme, c’est un scénario de travail

Posons le cadre. Si BTC valide 140 000$ en clôture mensuelle, il entre dans une zone que les précédents cycles ont traitée comme un tremplin.

Si, en plus, novembre reste fidèle à sa réputation de mois le plus porteur, alors 150 000$ n’est plus une hypothèse aggressive. C’est la partie haute d’une fourchette plausible.

Inversement, une clôture sous 136 000$ rappellerait que les modèles ne sont que des boussoles. Bitcoin a souvent bousculé les moyennes au moment où on les brandissait.

Ce cycle, jusque-là, a montré deux choses. D’un côté, l’appétit structurel existe. De l’autre, les mouvements se font plus par paliers que par lignes droites. Entre 140 000$ et 150 000$, c’est moins une falaise qu’un escalier.

Il faudra gravir les marches une à une. Les probabilités, elles, sont enfin du côté des haussiers. Et c’est déjà beaucoup.


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