Aster explose tous les compteurs, au point de bousculer Hyperliquid et de déclencher une guerre éclair des DEX perpétuels. Pendant ce temps, Ethereum s’essouffle et les stablecoins passent sous la loupe des autorités internationales. Le marché vacille entre emballement et tension réglementaire.
Aster contre Hyperliquid …
Le phénomène Aster continue d’affoler les métriques. Suite au tweet de CZ, l’open interest d’Aster a explosé de +33 500 % en moins d’une semaine. Les volumes perpétuels ont atteint près de 25 milliards $, et le token lui-même a grimpé de +350 % depuis son lancement.
Ethereum en perte d’élan
De son côté, Ethereum peine à reprendre le dessus. Avec un prix oscillant entre 4 000 et 4 200 $, ETH enregistre une baisse d’environ 12% sur sept jours. Les capitaux semblent temporairement se rediriger vers des altcoins plus “agressifs” comme Aster, réduisant l’attrait court terme d’ETH. Pour ne rien manquer des mouvements en cours sur Aster, Hyperliquid, Ethereum et la macroéconomie, notre LIVE vous tient informé en temps réel.À lire aussi :
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L’intelligence artificielle entre officiellement dans l’arène politique américaine. Selon les dernières informations, l’administration Trump prévoit d’adopter les modèles d’IA développés par xAI, la société fondée par Elon Musk, dans le cadre de ses futures stratégies gouvernementales.
Cette décision, à la fois technologique et idéologique, confirme le rapprochement croissant entre les sphères conservatrices et certaines figures de la tech « anti-système », en opposition aux grands modèles jugés trop alignés avec les valeurs progressistes.
Pour xAI, encore jeune sur le marché de l’IA générative, cette adoption représente une légitimation politique majeure.
MicroStrategy consolide sa position de géant absolu dans l’écosystème Bitcoin. La firme de Michael Saylor détient à elle seule 62 % de tous les BTC possédés par des entreprises cotées en bourse, soit environ 3 % de la supply totale de Bitcoin en circulation.
Un chiffre vertigineux qui la place très loin devant ses concurrents : le deuxième plus gros détenteur institutionnel possède dix fois moins.
Si cette domination témoigne d’une conviction assumée sur le long terme, elle soulève aussi des questions sur la centralisation croissante des actifs dans les mains de quelques entités.
À l’heure où Bitcoin se positionne comme réserve de valeur mondiale, cette concentration pourrait peser sur sa gouvernance implicite. Reste que MicroStrategy continue d’incarner, pour beaucoup, le pari institutionnel le plus audacieux sur le roi des cryptos.
L’Australie franchit un cap décisif dans la régulation des actifs numériques. Le gouvernement vient de publier un projet de loi visant à soumettre les produits et services crypto aux mêmes exigences que les acteurs financiers traditionnels.
Concrètement, les entreprises du secteur devront se conformer aux mêmes règles que les banques ou sociétés d’investissement, notamment en matière de transparence, de gestion des risques et de protection des consommateurs.
Cette initiative marque une volonté claire de normaliser le paysage crypto australien, tout en renforçant la légitimité des acteurs régulés.
Si certains y verront un frein à l’innovation, d’autres saluent une étape nécessaire vers l’adoption institutionnelle. L’Australie semble en tout cas déterminée à combler le vide juridique, sans pour autant freiner l’essor du secteur.
Vitalik Buterin continue de baliser l’avenir d’Ethereum avec une nouvelle avancée technologique : Fusaka.
Selon lui, cette solution pourrait résoudre les problèmes liés aux blobs de données grâce à PeerDAS, un protocole de vérification de disponibilité sans téléchargement complet des blocs.
Concrètement, PeerDAS permettrait aux validateurs de s’assurer qu’une donnée est bien accessible, sans avoir à la stocker intégralement, une innovation cruciale pour accompagner l’essor des layers 2.
À terme, cette brique technique pourrait devenir un pilier de l’évolutivité d’Ethereum, alors que le réseau cherche toujours l’équilibre entre décentralisation, performance et scalabilité.
Derrière les lignes de code, c’est une nouvelle étape vers un Ethereum plus léger, plus agile et mieux armé pour supporter une adoption massive.
Neuf grandes banques européennes, dont ING, UniCredit, CaixaBank ou encore SEB, ont uni leurs forces pour créer une nouvelle société dédiée à l’émission d’un stablecoin en euro, conforme aux exigences du règlement MiCA.
L’initiative, prévue pour la seconde moitié de 2026, ambitionne de poser les bases d’un standard européen dans les paiements numériques. Ce futur stablecoin, adossé à l’euro et régulé dès sa conception, devrait solliciter une licence d’actif crypto auprès de la banque centrale néerlandaise, marquant ainsi une première tentative concertée du secteur bancaire traditionnel pour prendre pied dans l’univers des monnaies numériques.
Ce projet, encore en phase de structuration, ouvre la voie à une plus grande interopérabilité entre finance traditionnelle et innovations blockchain, tout en affichant une volonté claire : ne pas laisser aux seules fintechs ou aux stablecoins américains le monopole du terrain européen.