Le rebond n’aura été qu’un sursaut avant la rechute. Ce mardi 14 octobre, le marché crypto replonge après un week-end marqué par des liquidations massives. Entre tensions commerciales sino-américaines et incertitude technique sur Bitcoin, les investisseurs naviguent à vue dans un contexte d’extrême volatilité.
Bitcoin à nouveau sous les 113 000 $
Le rebond aura été de courte durée. Après la “purge” du week-end et ses milliards de dollars liquidés, le marché crypto repart à la baisse ce mardi 14 octobre. En toile de fond, les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine continuent d’alimenter la volatilité, tandis que les investisseurs tentent d’évaluer la solidité du marché après le choc. Bitcoin recule autour de 112 700 $, en baisse d’environ 2 % sur 24 heures. La cryptomonnaie phare évolue dans une zone de forte instabilité, coincée entre les 107 000 $ (support clé) et les 114 000 $ (résistance récente). Le Bitcoin a chuté jusqu’à 104 000 $ lors du crash du 11 octobre. Depuis, il peine à retrouver de la hauteur. Selon plusieurs analystes, tant qu’il reste au-dessus des 107 000 $, la tendance de fond demeure haussière. Mais la marge d’erreur reste étroite. Une cassure en dessous pourrait rouvrir la voie à une correction plus profonde.Ethereum et XRP peinent à retrouver leur équilibre
Concernant Ethereum, le prix semble se maintenir au-dessus des 4 000 $, avec un pic récent à 4 100 $. Les analystes surveillent le niveau des 3 900 $. Si ce seuil clé est franchi, cela serait interprété comme un signal de faiblesse, tandis qu’une consolidation au-dessus des 4 100 $ redonnerait de l’élan au marché. De son côté, XRP tente lui aussi de retrouver un peu d’équilibre après la chute pour le moins brutale du week-end. Le token de Ripple se négocie autour de 2,47 $. Le niveau des 2,65 $ reste crucial. S’il parvient à s’y maintenir, il pourrait redevenir un support solide pour viser 2,85 $. Dans l’ensemble, le marché crypto reste fébrile. Les liquidations massives ont purgé le marché, mais la reprise s’annonce lente. Pour beaucoup, le scénario des prochains jours dépendra de la capacité de Bitcoin à tenir au-dessus de ses supports techniques. Pour ne rien manquer des mouvements en cours sur Bitcoin, Ethereum, XRP et la macroéconomie, notre LIVE vous tient informé en temps réel.À lire aussi :
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Larry Fink, PDG de BlackRock, a annoncé en direct sur CNBC que l’ETF Bitcoin spot de son groupe a dépassé les 100 milliards de dollars d’actifs sous gestion, établissant un record historique de vitesse de croissance pour un fonds coté.
Ce succès fulgurant confirme l’appétit institutionnel massif pour Bitcoin, désormais perçu comme une réserve de valeur crédible plutôt qu’un simple actif spéculatif.
En atteignant ce cap symbolique, BlackRock consolide la légitimité du marché crypto aux yeux de la finance traditionnelle et démontre qu’un changement structurel est en cours : le capital institutionnel s’installe durablement dans l’écosystème Bitcoin.
Les autorités américaines ont réclamé la confiscation de 127 271 BTC, soit près de 12 milliards de dollars, dans le cadre d’une vaste affaire d’escroquerie internationale dite de type « pig butchering », impliquant le ressortissant chinois Chen Zhi.
Cette opération, qualifiée d’une des plus importantes saisies de crypto-actifs de l’histoire, illustre à la fois l’ampleur des arnaques liées au secteur et la capacité des États-Unis à retracer les flux sur la blockchain.
Au-delà du scandale, l’affaire rappelle que la transparence du réseau Bitcoin, souvent critiquée par ses détracteurs, reste paradoxalement l’un de ses meilleurs atouts contre le crime financier.
Le PDG de BlackRock, Larry Fink, appelle les États-Unis à accélérer la création d’un cadre réglementaire clair pour les actifs numériques et à investir massivement dans l’innovation liée à la blockchain, estimant que l’Amérique risque de perdre son avance face à l’Europe et à l’Asie.
Dans le même temps, le régulateur britannique FCA envisage d’autoriser la tokenisation des fonds d’investissement, une mesure qui placerait Londres à l’avant-garde de la finance numérique mondiale.
Deux signaux convergents qui confirment que la frontière entre finance traditionnelle et crypto s’efface progressivement, au profit d’un système global fondé sur la transparence et la décentralisation.
Elon Musk a une nouvelle fois rappelé sa vision singulière de Bitcoin, qu’il considère comme un système « basé sur l’énergie ».
Selon lui, les gouvernements peuvent imprimer de la monnaie à volonté, mais « il est impossible de falsifier l’énergie ».
Une formule qui résume bien la philosophie derrière le protocole de Satoshi Nakamoto : un réseau soutenu par la puissance de calcul, et donc par une valeur tangible.
En liant la création monétaire à une dépense énergétique réelle, Bitcoin s’oppose frontalement au modèle inflationniste des devises fiat.
Le gouvernement américain a déplacé une partie de ses avoirs en Bitcoin, transférant plus de 667 BTC vers une nouvelle adresse, soit environ 74 millions de dollars.
Ces mouvements, souvent interprétés comme des signaux de vente potentielle ou de réallocation, attirent l’attention des marchés à chaque apparition on-chain.
Malgré cette transaction, l’État américain conserve encore un portefeuille colossal de près de 197 354 BTC, évalué à plus de 22,7 milliards de dollars.
Une position qui en fait l’un des plus grands détenteurs institutionnels mondiaux de Bitcoin.