Bitcoin reste au sommet après un week-end explosif, Ethereum progresse vers une résistance clé, et les altcoins tentent de suivre. Voici ce qu’il faut retenir ce 7 octobre.
Bitcoin et Ethereum gardent la main
Ce matin, Bitcoin reste solide autour de 124 500 $, après avoir connu un pique à 126 000 $ dans la nuit. Cette dynamique semble portée par une variété de facteurs tels qu’un affaiblissement du dollar, des flux massifs vers les ETF et une tension économique persistante. En effet, le shutdown du gouvernement américain a renforcé ce contexte d’incertitude, poussant sans doute les investisseurs à se tourner vers les cryptos comme valeur refuge. Ethereum en profite également : à 4 700 $, l’actif retrouve une zone stratégique. La résistance des 4 800 $ est en ligne de mire, avec des projections haussières. Les volumes restent élevés et la rotation vers les altcoins se poursuit.XRP et Solana maintiennent le cap
Du côté des altcoins, XRP continue de consolider autour des 2,99 $, avec des pics jusqu’à 3,05 $. Les échanges sur XRP dépassent les 6,2 milliards de dollars en 24 heures, preuve que l’appétit institutionnel pour l’actif reste bien présent. Ce regain d’intérêt intervient alors que la perspective d’un ETF XRP revient sur le devant de la scène, à l’approche de plusieurs décisions clés aux États-Unis. Pour certains analystes, même une validation partielle de la SEC pourrait suffire à déclencher un nouveau mouvement haussier. Solana, quant à lui, affiche un prix qui tourne autour de 233 $ avec une tendance régulière. Des mouvements institutionnels soutiennent le projet, tandis que l’idée d’un ETF Solana gagne en crédibilité. Dans un marché toujours tourné vers Bitcoin, ces deux actifs confirment leur potentiel dans un scénario d’altseason en formation. Pour ne rien manquer des mouvements en cours sur Bitcoin, Ethereum, XRP, Solana et la macroéconomie, notre LIVE vous tient informé en temps réel.À lire aussi :
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Lancé il y a seulement quelques mois, l’ETF Bitcoin de BlackRock (IBIT) s’est déjà hissé en tête du classement des fonds les plus rentables de la société, selon les données de Bloomberg Intelligence.
Avec plus de 244 millions de dollars générés en revenus annuels, il devance des géants historiques comme l’iShares S&P 500 ou l’iShares Gold Trust, pourtant présents depuis bien plus longtemps sur les marchés.
Ce résultat souligne non seulement l’intérêt croissant des investisseurs institutionnels pour Bitcoin, mais également la vitesse à laquelle l’actif numérique s’impose dans des portefeuilles traditionnellement dominés par les actions ou les métaux précieux.
Une performance d’autant plus remarquable qu’elle intervient dans un contexte encore volatil, preuve que le narratif autour de BTC en tant que valeur d’investissement long terme gagne du terrain dans les hautes sphères de la finance.
L’Inde accélère son virage vers la finance numérique. La Banque centrale indienne (RBI) a annoncé le lancement imminent d’un projet pilote de dépôts bancaires tokenisés, une initiative qui s’inscrit dans un plan plus large incluant la création d’une monnaie numérique souveraine.
Ces dépôts tokenisés, émis sur blockchain, consistent à représenter sous forme numérique les fonds traditionnellement détenus dans les banques, ouvrant ainsi la voie à un système bancaire programmable et potentiellement interopérable avec les futurs rails financiers décentralisés.
Si l’objectif officiel reste la modernisation de l’infrastructure monétaire, cette évolution témoigne d’un mouvement stratégique global : intégrer certaines briques technologiques de la crypto, tout en gardant un contrôle total depuis les institutions centrales.
Christine Lagarde persiste et signe. Interrogée par un étudiant lors d’un événement public, la présidente de la Banque centrale européenne a réaffirmé sa position tranchée sur le Bitcoin, qu’elle ne considère ni comme une version numérique de l’or, ni comme un actif doté d’une quelconque valeur intrinsèque.
Une déclaration en ligne avec ses précédentes prises de position, malgré l’évolution du discours de nombreuses institutions financières face à l’adoption croissante du BTC.
Le stablecoin A7A5, adossé au rouble russe, devient le plus important stablecoin non adossé au dollar, avec une capitalisation de 473 millions de dollars, dépassant ainsi l’EURC.
Ce développement intervient dans un contexte géopolitique tendu, alors que des soupçons persistants de liens avec des banques russes visées par des sanctions internationales soulèvent des interrogations sur la transparence et les usages réels de ce jeton.
La société de gestion d’actifs VanEck estime que le Bitcoin pourrait, à long terme, capter jusqu’à 50 % de la capitalisation boursière de l’or, évaluée à plus de 26 000 milliards de dollars.
Dans un scénario de croissance progressive et stabilisée, cet objectif pourrait être atteint d’ici cinq à dix ans.
Une telle évolution porterait théoriquement le prix du Bitcoin aux alentours de 644 000 $, un niveau qui reflèterait une adoption institutionnelle bien plus large et un positionnement du BTC comme actif de réserve à l’échelle mondiale.