Le marché crypto poursuit sa phase de repli. Bitcoin tente de se stabiliser après sa chute sous les 100 000 dollars. XRP reste fragile, Pi Network s’enfonce alors que Bitcoin Hyper attire l’attention.
Bitcoin cherche son point d’équilibre
Aujourd’hui, le marché crypto continue d’évoluer dans un environnement où la prudence domine. Après plusieurs sessions durant lesquelles les ventes se sont enchaînées, la capitalisation s’est contractée. La chute sous les 100 000 $ de Bitcoin a joué comme un déclencheur émotionnel. Elle a tiré les altcoins vers le bas. Après avoir atteint les 99 000$, Bitcoin est repassé à 103 000 $ et semble si maintenir pour l’instant. Cette oscillation montre la fragilité de la tendance haussière précédente. Certaines grandes institutions revoient leurs objectifs à la baisse. C’est le cas de Galaxy Digital qui a annoncé passer de 185 000 $ en fin d’année à 120 000 $ en fin d’année. Cette révision ne signifie pas forcément une capitulation du marché. Il s’agit plutôt d’un ajustement face à une phase plus mature du marché, dans lequel le roi des tokens voit son ascension ralentir. Le seuil des 100 000 $ devient central. Le perdre à nouveau risquerait de créer une vague de capitulation plus nette et plus émotionnelle.XRP, Bitcoin Hyper et Pi Network : trois récits différents
XRP, pour sa part, évolue actuellement dans les environ de 2,3$. Le récent repli vers 2,25 $ montre un manque clair de catalyseur. Le marché attend un signal externe, qu’il soit réglementaire ou lié à l’adoption. En attendant, la dynamique reste latérale et les investisseurs privilégient la prudence, évitant les positions lourdes. Pi Network avance autrement. Le token, actuellement d’une valeur de 0,22$ a connu une baisse de 15,3 % en sept jours. De même, les volumes on subit une baisse de plus de 50 % sur les dernières 24 heures, ramenant ce dernier à 27 millions de dollars. Le token, qui repose avant tout sur sa communauté, voit son infrastructure en difficulté, bien que le réseau revendique plus de 100 millions de téléchargements. Bitcoin Hyper, en revanche, attire beaucoup de regards. Sa prévente a levé plus de 26 millions de dollars. C’est le signe d’un appétit pour les projets à récit fort. En effet, la prochaine étape consiste à le transformer en réalité concrète. Chaque avancée renforcera l’enthousiasme et la confiance autour du projet. Pour ne rien manquer des mouvements en cours sur Bitcoin, Ethereum, XRP et la macroéconomie, notre LIVE vous tient informé en temps réel.À lire aussi :
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La Banque centrale d’Irlande a infligé une amende de 24,8 millions de dollars à Coinbase Europe pour des manquements constatés dans son dispositif de lutte contre le blanchiment d’argent.
Plus de 30 millions de transactions, représentant près de 176 milliards d’euros entre 2021 et 2022, n’auraient pas fait l’objet d’un suivi conforme aux exigences réglementaires.
L’exchange a accepté la sanction et s’est engagé à renforcer ses procédures internes et ses mécanismes de surveillance.
Cet épisode illustre la pression croissante des régulateurs européens sur les plateformes crypto, à l’heure où le secteur s’institutionnalise et où les volumes traités rivalisent désormais avec ceux de la finance traditionnelle.
Pour Coinbase, cette mise en conformité renforcée pourrait aussi devenir un argument stratégique : être l’un des acteurs capables d’opérer dans un cadre réglementaire strict est une carte importante à jouer dans la compétition mondiale des exchanges.
Un responsable de la Maison-Blanche, Jamieson Greer, a souligné que les États-Unis disposent encore de nombreux leviers d’influence dans leurs relations avec la Chine, tout en rappelant la volonté affichée de maintenir un équilibre stratégique entre les deux puissances.
L’enjeu dépasse le cadre diplomatique : lorsque Washington évoque des « leviers », cela inclut aussi les infrastructures financières et monétaires, domaine dans lequel les États-Unis cherchent à conserver leur rôle central.
Dans ce contexte, les actifs numériques et la tokenisation des marchés apparaissent de plus en plus comme des outils potentiels dans la redéfinition des rapports de force économiques.
La Banque d’Angleterre a décidé de maintenir son taux directeur à 4 %, conformément aux anticipations des marchés financiers.
Ce statu quo traduit une volonté de stabiliser l’économie britannique dans un contexte où l’inflation montre des signes de ralentissement, mais reste encore au-dessus de l’objectif officiel.
En conservant des conditions monétaires restrictives sans les durcir davantage, l’institution cherche à contenir la hausse des prix tout en évitant de freiner brutalement l’activité.
Pour les marchés crypto, ce type de décision contribue à clarifier l’environnement macro, un facteur qui pèse souvent davantage sur le sentiment des investisseurs que les nouvelles propres au secteur.
En effet, une politique monétaire plus prévisible est, en général, un terrain plus favorable à la prise de position sur les actifs numériques.
La sénatrice américaine Cynthia Lummis a réaffirmé sa position favorable aux actifs numériques en déclarant que la cryptomonnaie « représente l’avenir » et qu’il est désormais essentiel que les banques traditionnelles l’intègrent pleinement dans leurs services.
Circle a récemment assoupli sa politique interne en retirant l’interdiction d’utiliser l’USDC pour l’achat d’armes à feu, à condition que ces transactions soient pleinement conformes aux lois en vigueur aux États-Unis.
Concrètement, l’entreprise ne bloque plus l’ensemble des opérations liées aux armes, mais uniquement celles qui contreviennent aux réglementations fédérales ou locales.
Cette mise à jour reflète une approche plus nuancée de la conformité, en cohérence avec la volonté croissante de positionner l’USDC comme une infrastructure de paiement neutre et standardisée.
Cela alimente cependant un débat déjà sensible : jusqu’où les émetteurs de stablecoins doivent-ils exercer un contrôle sur les usages de leur monnaie numérique, et où commence le rôle des institutions publiques ?