Ripple lance une chasse aux bugs à 200K $ sur XRPL

Updated 15 heures ago by · 4 mins read

Ripple passe à la vitesse supérieure pour sécuriser son écosystème DeFi. Avec Immunefi, spécialiste de la cybersécurité, la société organise une chasse aux bugs inédite dotée de 200 000 $. L’opération « Attackathon » permet de tester la solidité du tout nouveau protocole de prêt XRPL Lending, avant son lancement officiel prévu en 2026.

Une chasse aux bugs mondiale pour le XRPL

Ripple et Immunefi lancent ensemble un attackathon, un concours international de cybersécurité. La société vise avant tout à détecter rapidement toutes les failles du protocole de prêt institutionnel du XRP Ledger (XRPL).

Jasmine Cooper, responsable produit chez RippleX, explique :

« L’objectif de cette initiative est d’assurer que le protocole de prêt soit pleinement testé et robuste avant son lancement, pour permettre aux développeurs et aux institutions de l’adopter sereinement. »

L’Attackathon se déroulera du 27 octobre au 29 novembre 2025. Avant le début officiel, les participants pourront suivre la Attackathon Academy du 13 au 27 octobre. Ces deux semaines de formation combinent sessions en direct et environnement Devnet pour expérimenter le protocole. Tout est conçu pour garantir des tests rigoureux et collaboratifs.

Pour motiver la communauté de la cybersécurité, Ripple consacre 200 000 dollars comme cagnotte totale au programme. Les hackers éthiques du monde entier seront ainsi invités à traquer la moindre faille dans ce nouveau protocole XRPL Lending. Plus précisément, la chasse aux bugs vise les failles pouvant impacter la sécurité des fonds ou la solvabilité.

En effet, les récompenses seront versées en RLUSD, le stablecoin de Ripple, récemment adopté par BlackRock et VanEck. Si des failles critiques sont trouvées, la somme entière sera distribuée. Sinon, un minimum de 30 000 $ récompensera les meilleures contributions.

Les meilleurs participants pourront être reconnus via les programmes spéciaux d’Immunefi, tels que « All Star » ou « Podium », qui valorisent les chercheurs les plus talentueux.

Zoom sur le protocole XRPL Lending

À titre d’informations, le protocole de prêt XRPL Lending se distingue en fonctionnant selon la norme XLS-66. Contrairement à d’autres protocoles DeFi, il est spécialement conçu pour les prêts à terme fixes et non garantis (sans collatéral).

De plus, il ne nécessite ni smart contracts complexes ni actifs wrapés. Les opérations de prêt et de remboursements s’inscrivent directement sur le grand livre (Ledger). Cela garantit une transparence et une immuabilité totales.

Ainsi, l’évaluation du risque et de la solvabilité se fait hors chaîne (off-chaîne) pendant l’Attackathon. Cela laisse les institutions libres d’utiliser leurs propres modèles de risque.

Enfin, l’Attackathon englobe plusieurs normes XRPL complémentaires. Elles concernent la gestion des coffres, les jetons multi-usages, les identités numériques et les domaines autorisés. Ce travail collectif assure une couverture globale des risques.

Avec ce modèle hybride, Ripple cherche à relier la finance traditionnelle et la DeFi. L’objectif est clair : offrir aux institutions un cadre fiable, sécurisé et conforme aux standards réglementaires.

Une initiative stratégique pour Ripple et la communauté

En effet, l’Attackathon n’est pas seulement une compétition. C’est aussi un moyen de mobiliser la communauté mondiale de chercheurs en sécurité. En impliquant des experts externes, Ripple espère renforcer la robustesse de son protocole de prêt avant sa mise en production.

Par ailleurs, cette initiative s’inscrit également dans la feuille de route DeFi institutionnelle de Ripple. L’entreprise veut absolument renforcer la confiance des grandes institutions financières.

Les banques et les fonds ont besoin de cadres ultra-sécurisés. Et dans ce contexte, l’approche proactive de Ripple répond directement à cette exigence. Le déploiement public est attendu pour début 2026.

Les règles de la compétition sont strictes. Les chercheurs doivent soumettre des bugs reproductibles. Une preuve de concept fonctionnelle est obligatoire. Les failles ciblées sont celles qui pourraient affecter la sécurité des fonds. Elles peuvent aussi miner la solvabilité du protocole. L’accent est mis sur la prévention des pertes financières.


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