 
			        Journaliste spécialisé crypto et Web3, Emmanuel décrypte l’actualité des marchés, des projets blockchain et des grandes tendances du numérique.
Dans le but de réformer les finances numériques, la Banque du Ghana veut légaliser et réguler les plateformes crypto.
À partir du mois de septembre 2025, les plateformes numériques devront obligatoirement s’enregistrer et respecter les règles KYC (AML).
 Par Emmanuel Roux
        
        
			        
    
	    
		        
            
        
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            Par Emmanuel Roux
        
        
			        
    
	    
		        
            
        
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								                            La Banque du Ghana veut imposer des règles strictes aux entreprises crypto. Pour être plus précis, c’est pour renforcer la loi dans la lutte contre le blanchiment d’argent.
Par conséquent, d’ici septembre 2025, un projet de loi sévère encadrera ces mesures. De plus, cette initiative positionnera le Ghana comme un pôle régional de la technologie financière.
Depuis plusieurs années déjà au Ghana, la crypto a discrètement trouvé son chemin dans certains foyers. À ce jour, environ 3 millions d’adultes utilisent des monnaies numériques.
En fait, beaucoup de ghanéens considèrent la crypto comme une option alternative de la banque pour épargner de l’argent. C’est devenu une tendance émergente face à l’instabilité économique.
Mieux encore, elle facilite aussi les transferts internationaux et compense la hausse du coût de la vie. Mais l’absence de cadre légal clair pénalisait jusque-là les utilisateurs des services crypto.
En août 2024, la Banque du Ghana avait annoncé qu’elle voulait réglementer le marché crypto. Dans le texte, la banque proposait la rédaction de lignes directrices pour rendre l’enregistrement des prestataires d’actifs virtuels obligatoire.
Ces lignes directrices avaient pour but de protéger le système financier. En gros, pour réduire l’exposition aux activités criminelles et introduire un certain ordre dans un espace chaotique.
La future loi sur les VASP permettra à la Banque du Ghana d’accorder des licences officielles aux acteurs du secteur crypto. La Banque du Ghana collaborera avec la SEC pour assurer une surveillance conjointe des activités liées aux actifs numériques.
Cette supervision couvrira un large éventail de services et d’opérations financières numériques en pleine croissance. Elle concernera notamment les cryptomonnaies, monnaies fiduciaires numériques, jetons et plateformes reposant sur la technologie blockchain.
JUST IN: 🇺🇸 Federal Reserve and US regulators issue statement saying banks are allowed to custody Bitcoin & crypto. pic.twitter.com/2PZOtHhZCH
— Bitcoin Magazine (@BitcoinMagazine) July 14, 2025
Le Ghana est l’un des plus grands pays africains. Dans ce même ordre, il est également un pionnier technologique en Afrique de l’Ouest. De ce fait, si la loi est acceptée, d’autres pays africains pourraient suivre l’exemple et adopter une approche similaire.
Le Ghana pourrait être parmi les premiers à adopter une solution efficace pour encadrer les cryptos.
Avec des Ghanéens qui utilisent déjà la crypto au quotidien, l’instauration de règles claires semble arriver à point nommé. En fait, il ne s’agit pas d’interdire tout ce qui a une connexion avec la cryptomonnaie, mais d’accepter l’évolution.
Pour les citoyens lambda, cette réglementation concernant les cryptomonnaies pourrait faire une grande différence. A vrai dire, elle leur permettra de se sentir en totale sécurité. De plus, la loi renforcera la confiance et l’utilisation des outils numériques se fera en toute tranquillité.
Source : Coindesk
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