Le marché crypto traverse une zone de turbulences. Bitcoin vacille autour des 105 000 $, Ethereum glisse sous les 4 000 $, et Solana chute de près de 8.36 %. Face à la panique latente et à la perte de momentum, une question domine : le bear market a-t-il déjà commencé ?
Semaine noire pour le marché crypto
La semaine vire au rouge pour le marché crypto. En effet, la capitalisation totale est passée sous les 3,55 milliards de dollars, un plus bas depuis début octobre. Les indicateurs techniques s’assombrissent, la confiance s’effrite, et le spectre d’un début de bear market plane sur le secteur. Bitcoin a cédé du terrain, oscillant entre 105 000 et 108 000 $. Le volume d’échange en berne confirme l’absence de conviction acheteuse, un signal que les traders expérimentés considèrent comme un avertissement sérieux. Pour l’heure, le BTC conserve un fragile équilibre, mais le sentiment général se dégrade. En ce qui concerne Ethereum, le jeton suit la même trajectoire, avec une baisse de 7.17 % sur 24 heures, tombant autour des 3 700 $. La cryptomonnaie a perdu plus de 14 % en une semaine et semble enfermée dans une dynamique baissière.Le bear market se profile
De son côté, Solana encaisse le choc avec plus de violence encore avec – 8.69 % sur la journée. Le token, qui avait récemment flirté avec les 210 $, s’est replié vers 175 $, dans un contexte de ventes massives. Les traders perçoivent un changement de phase : la spéculation se retire progressivement, et les positions longues s’allègent sur les dérivés. Les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine ne sont bien sûr pas étrangère à la situation. Ces pressions ont de nouveau ravivé la panique cette semaine, provoquant une nouvelle vague de ventes sur les actifs à risque. Les capitaux sortants s’accumulent, la liquidité se contracte, et les signaux “bear” se multiplient. Ainsi, la prudence domine, la volatilité s’installe, et la peur revient lentement sur les marchés. Le bull run semble en pause, et la question n’est plus de savoir “si” le marché corrige, mais “jusqu’où”. Pour ne rien manquer des mouvements en cours sur Bitcoin, Ethereum, Solana et la macroéconomie, notre LIVE vous tient informé en temps réel.À lire aussi :
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Les autorités françaises renforcent leur vigilance sur le secteur des cryptomonnaies.
L’ACPR, rattachée à la Banque de France, a étendu ses contrôles anti-blanchiment d’argent (AML) à plusieurs plateformes d’échange, dont Binance, dans le cadre d’une vaste opération de supervision.
Cette campagne de vérification, amorcée fin 2024, vise à garantir la conformité des acteurs crypto aux standards européens en matière de transparence et de lutte contre le financement illicite.
Binance, souvent dans le viseur des régulateurs, affirme coopérer pleinement avec les autorités et respecter les cadres légaux en vigueur.
Christine Lagarde reste fidèle à sa ligne dure envers les actifs numériques.
La présidente de la Banque centrale européenne a réaffirmé que le Bitcoin ne fera pas partie des réserves officielles des banques centrales européennes, arguant que ces réserves doivent demeurer « liquides, sûres et à l’abri du blanchiment ou d’activités criminelles ».
Une déclaration qui s’inscrit dans la continuité du discours institutionnel européen, privilégiant la stabilité du système monétaire et le futur euro numérique aux cryptomonnaies décentralisées.
Pourtant, dans un contexte où de plus en plus d’États envisagent des réserves stratégiques en Bitcoin, la position de la BCE souligne le fossé grandissant entre la finance traditionnelle et l’économie numérique émergente. Un fossé que les marchés, eux, semblent déjà avoir commencé à combler.
La tension remonte d’un cran sur les marchés financiers américains après la révélation de prêts douteux dans deux banques régionales, ravivant le spectre d’une fragilité systémique.
Selon CNN, plusieurs grandes institutions détiendraient des montants considérables de créances à haut risque, souvent adossées à peu de garanties réelles.
Cette incertitude a immédiatement pesé sur le secteur bancaire, provoquant une chute des actions financières et, par effet domino, une correction sur le marché crypto, étroitement corrélé au sentiment de risque global.
Si l’épisode reste contenu pour l’instant, il rappelle la vulnérabilité du système bancaire traditionnel face aux actifs risqués, et souligne pourquoi une partie croissante des investisseurs préfère la transparence et la liquidité des marchés numériques.
Aux États-Unis, la Floride s’impose une nouvelle fois comme l’un des États les plus audacieux sur le terrain de la crypto.
Le représentant Webster Barnaby vient de présenter le projet de loi 183, visant à créer une « Réserve stratégique de Bitcoin » pour la session législative 2026.
Concrètement, cette proposition permettrait au directeur financier de l’État et aux gouvernements locaux d’allouer jusqu’à 10 % des fonds publics à Bitcoin et à d’autres actifs numériques.
Une mesure qui autoriserait aussi le système de retraite de la Floride à investir dans la même direction, sous supervision réglementaire.
Si le texte est adopté, il marquerait un tournant politique fort : Bitcoin entrerait officiellement dans la gestion publique d’un État américain, confirmant un basculement idéologique majeur entre finances traditionnelles et actifs numériques.
L’or vient d’entrer dans une nouvelle ère historique. Avec un nouvel ATH à 4 375 $ l’once, le métal jaune devient le premier actif au monde à dépasser les 30 000 milliards de dollars de capitalisation.
Une performance symbolique, qui consacre l’or comme valeur refuge ultime dans un contexte mondial encore incertain.
Face à la volatilité des marchés et à la politique monétaire américaine, les investisseurs semblent se réfugier massivement vers les actifs tangibles.