Payer son milkshake en Bitcoin ? En Zambie, c’est possible

La Zambie secoue le monde crypto ! En juillet 2025, payer son milkshake en Bitcoin devient possible dans certains commerces. D’ailleurs, ce virage audacieux s’inscrit dans une adoption croissante des cryptomonnaies.

Effectivement, ce phénomène intrigue vraiment : pourquoi la Zambie mise-t-elle sur le Bitcoin ? Quels impacts pour son économie ? Plongeons dans cette révolution qui redessine les paiements locaux.

Emmanuel Roux Par Emmanuel Roux Emmanuel Roux Editor Emmanuel Roux Dernière mise à jour 3 mins read
Payer son milkshake en Bitcoin ? En Zambie, c’est possible

Pour Résumer

  • La Zambie autorise les paiements en Bitcoin dans certains commerces.
  • L’adoption crypto vise à stimuler l’inclusion financière.
  • Ce virage pourrait transformer l’économie zambienne d’ici 2026.

Un pas vers l’adoption crypto

Zambia and Cryptocurrency | Blockchain and Cryptocurrency Laws & Regulations

La Zambie fait un pari osé. En juillet 2025, plusieurs cafés et restaurants de Lusaka acceptent le Bitcoin pour des achats du quotidien, comme par exemple un milkshake à 3 $.

Par ailleurs, cette initiative s’appuie sur un cadre testé par la Banque de Corée (BOK) et la Security Exchange Commission.

Effectivement, 8 % de la population, soit 1,6 million de personnes, détiennent des cryptos en 2025, contre 3 % en 2023.

D’ailleurs, ce move répond à des défis économiques. L’inflation zambienne, à 15 % en 2024, et la dépréciation du kwacha poussent les commerçants à explorer des alternatives.

Par ailleurs, des startups locales, qui sont inspirées par des projets comme Study263 au Zimbabwe, intègrent donc des portefeuilles crypto comme Ecocash pour faciliter les paiements.

En 2024, 450 millions de dollars de transactions crypto ont transité via des plateformes locales, montrant alors un engouement vraiment grandissant.

Des commerces pionniers, mais des obstacles

Plateforme Crypto

Payer en Bitcoin à Lusaka n’est pas encore la norme. Car seuls 12 % des commerces urbains, principalement des cafés et des boutiques tech, acceptent les cryptos.

Par ailleurs, des solutions comme BitPay permettent des transactions instantanées, convertissant les BTC en kwacha pour les commerçants.

D’ailleurs, un milkshake à 3 $ équivaut à 0,000029 BTC au cours de juillet 2025 (104 000 $). Effectivement, cette flexibilité séduit les jeunes et les touristes.

Cependant, des défis subsistent encore. La Banque de Zambie a interdit les devises étrangères pour les transactions locales en 2024, mais une dérogation expérimentale autorise le Bitcoin dans certaines zones.

Par ailleurs, la volatilité reste encore un vrai frein : le Bitcoin a chuté de 12 % en mars 2025. De plus, 20 % des portefeuilles crypto locaux sont des hot wallets, vulnérables aux piratages, comme celui de 30 millions de dollars en 2024 sur une plateforme africaine.

Un modèle pour l’Afrique ?

Ce pari pourrait inspirer le continent. La Zambie, avec son ministre Felix Mutati, vise à devenir un hub crypto régional, à l’image du Nigeria, où 37 % des citoyens utilisent des cryptos.

D’ailleurs, des initiatives comme l’euro numérique de la BCE ou le stablecoin du Kazakhstan montrent un élan global. Effectivement, la BOK planche sur un cadre réglementaire pour 2026, exigeant des audits pour les exchanges.

Par ailleurs, l’inclusion financière est au cœur du projet. En Zambie, 40 % de la population n’a pas de compte bancaire, mais 60 % possède un smartphone.

Les paiements en Bitcoin pourraient donc vraiment venir combler ce fossé. Si ce modèle réussit, la Zambie pourrait transformer son économie, attirant beaucoup les investisseurs et dopant le tourisme crypto d’ici 2026.


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