
Pour Résumer
- Pékin impose des restrictions via Hong Kong sur les cryptos.
- Stablecoins et trading limités aux firmes locales et actifs réels.
- Hong Kong vise à devenir hub malgré les contrôles.
Pékin resserre les contrôles sur Hong Kong
Pékin accentue sa surveillance sur les cryptos à Hong Kong. En août 2025, des directives limitent l’accès des mainlandais aux actifs numériques. Effectivement, les échanges directs sont interdits, forçant des voies indirectes.
Par ailleurs, Pékin utilise Hong Kong pour liquider des cryptos saisis.
En juin 2025, le Bureau de Sécurité publique de Beijing a mandaté des exchanges licenciés pour vendre 2 milliards de dollars d’actifs confisqués. D’ailleurs, cela respecte le ban de 2021 sur le trading.
Hong Kong, avec 17 millions d’utilisateurs crypto, reste attractif. Effectivement, la ville légalise le trading retail depuis 2023, mais seulement pour Bitcoin, Ether, Avalanche et Chainlink. De plus, les volumes atteignent 100 milliards de dollars annuels.
Cette pression s’inscrit dans la stratégie de Pékin. D’ailleurs, la Chine, avec 78 millions de propriétaires crypto, promeut le yuan numérique. Effectivement, les stablecoins dollarisés menacent l’hégémonie du yuan.
Règles strictes sur les stablecoins et trading
La loi sur les stablecoins, effective en août 2025, impose des barrières. Les émetteurs doivent détenir 25 millions de HKD (3,2 millions de dollars) en capital.
Effectivement, les réserves doivent être en actifs liquides, comme des treasuries.
Par ailleurs, les stablecoins doivent être adossés à des actifs réels, excluant les fiat ou titres. D’ailleurs, les firmes étrangères sont limitées à 49 % des parts.
Effectivement, JD.com et Ant Group testent des stablecoins yuan via Hong Kong.
Le trading retail reste restreint. Effectivement, les plateformes licenciées ne listent que quatre cryptos.
Par ailleurs, Changpeng Zhao critique ces limites, appelant à plus de flexibilité. D’ailleurs, le Japon offre plus d’autonomie.
Ces règles frustrent les investisseurs. Effectivement, les mainlandais contournent via des actions de firmes crypto à Hong Kong. Par ailleurs, les frais et audits freinent l’innovation.
Impacts sur l’écosystème crypto
Ces restrictions secouent le marché. Bitcoin gagne 2 % à 110 000 $ malgré les tensions. Effectivement, la capitalisation crypto atteint 3 800 milliards de dollars.
Par ailleurs, Solana grimpe à 187,75 $, testée pour les stablecoins. D’ailleurs, la TVL de Hong Kong atteint 10,7 milliards de dollars. Effectivement, les ETF spot attirent 25 milliards de dollars.
Cependant, la pression de Pékin freine les flux. Par ailleurs, 80 % des altcoins risquent une correction. Effectivement, les stablecoins USDT, à 180 milliards de dollars, perdent du terrain.
D’ailleurs, les entreprises comme Animoca Brands appliquent pour des licences HKD. Effectivement, cela pourrait ouvrir à des stablecoins RMB. Par ailleurs, la peur de rater le coche pousse Pékin à tester via Hong Kong.
Perspectives : équilibre ou frein à l’innovation ?
Hong Kong peut-il résister à Pékin ? La ville vise un hub crypto d’ici 2030, avec 10 milliards de dollars d’investissements. Effectivement, les sandboxes stablecoins attirent les institutions.
Par ailleurs, Pékin pourrait assouplir pour contrer la dé-dollarisation. D’ailleurs, des officiels de Shanghai discutent de réponses aux stablecoins. Effectivement, un stablecoin yuan via Hong Kong est envisageable.
Cependant, les défis persistent. La cybersécurité, avec 1,2 milliard de dollars perdus en hacks en 2024, inquiète. Par ailleurs, les contrôles de capitaux limitent les flux.
Septembre 2025 s’annonce tendu. Effectivement, Hong Kong pourrait devenir le testing ground de Pékin. La prudence s’impose pour les investisseurs.
À lire aussi :
- Bitcoin Hyper : la montée en puissance d’une prévente prometteuse, êtes-vous prêt ?
- Bitcoin Hyper est-il la prochaine crypto x100 ?
- LIVE – XRP, Solana, Hyperliquid, Pepe Node – Toute l’actualité du 09 septembre 2025
