Scandale crypto en Corée : les procureurs visent l’ex-président Yoon

L’ex-président sud-coréen Yoon Suk Yeol est le premier président en fonction à être incarcéré.

Yoon attend actuellement un procès pour sa tentative d’instaurer la loi martiale.

Emmanuel Roux Par Emmanuel Roux Dernière mise à jour 3 mins read
Scandale crypto en Corée : les procureurs visent l’ex-président Yoon

Pour Résumer

  • Yoon Suk Yeol est le premier président sud-coréen incarcéré, attendant son procès pour sa tentative de loi martiale.
  • Les procureurs ont demandé un mandat d'arrêt pour interroger Yoon, suspecté d'ingérence électorale et d'autres accusations.
  • L'ex-président est actuellement en détention pour des accusations liées à la loi martiale et des manipulations électorales.

Procureurs sud-coréens requièrent un mandat pour interroger Yoon

Le 30 juillet, les procureurs ont demandé un mandat d’arrêt pour interroger Yoon. Ensuite, le 3 décembre, l’ex-président a plongé la Corée du Sud dans une crise politique majeure. Cet homme avait tenté de renverser le régime civil.

De plus, Yoon a envoyé des troupes au Parlement pour empêcher le rejet de sa loi martiale. En janvier, Yoon est devenu le premier président en exercice à être incarcéré après avoir résisté à son arrestation.

Mandat d’arrêt requis pour l’ex-président Yoon

Les avocats de Yoon affirment que son absence est due à des problèmes de santé, selon les médias locaux.

Yoon est actuellement au centre de détention de Séoul. Des accusations sont liées à sa déclaration de loi martiale. Cette déclaration, faite le 3 décembre, n’a pas duré longtemps et a déclenché des poursuites.

D’ailleurs, un mandat d’arrêt est la seule manière de permettre à l’équipe du procureur de faire comparaître Yoon pour un interrogatoire.

Yoon est convoqué pour répondre aux accusations d’ingérence électorale liées à Myung Tae-kyun, un homme influent. Le bureau du procureur spécial a confirmé cette enquête la semaine dernière.

L’ex-couple présidentiel est suspecté d’avoir influencé la nomination des candidats du Parti du pouvoir populaire de Yoon. Cette intervention aurait eu lieu lors des élections locales et parlementaires récentes.

Le mandat d’arrêt intervient alors que Yoon attend son procès pour des accusations incluant l’insurrection pour sa déclaration de loi martiale. Le décret a été rapidement annulé par l’Assemblée nationale et a conduit à la destitution de Yoon et à sa destitution finale.

L’équipe de Min Joong-ki mène une enquête sur l’ex-première dame pour plusieurs accusations. Ces allégations incluent la manipulation des actions, l’acceptation de produits de luxe et l’ingérence dans les nominations électorales.

Le suspect de Rug Pull convoqué

Les derniers développements semblent confirmer les informations publiées au début du mois. Ces derniers affirmaient que l‘équipe spéciale de procureurs avait demandé à consulter les dossiers de l’affaire Pica coin.

Les procureurs pensent que Park et un PDG du nom de Moon ont volé des centaines de milliards de wons. En outre, ils soupçonnent que le duo a émis et coté en bourse une cryptomonnaie suspecte nommée Atube en 2021.

Ils ont également accusé Park d’avoir orchestré une escroquerie de type rug pull pour un token nommé Podo Coin, également en 2021.


Source : China Daily

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