Trump annonce une révolution crypto : fin de Chokepoint 2.0

Donald Trump a signé un décret interdisant aux agences fédérales de couper l’accès bancaire aux secteurs cryptos.

C’est une mesure qui met fin à Chokepoint 2.0 et elle est saluée par les défenseurs des cryptomonnaies.

Emmanuel Roux Par Emmanuel Roux Dernière mise à jour 2 mins read
Trump annonce une révolution crypto : fin de Chokepoint 2.0

Pour Résumer

  • Chokepoint 2.0 a pris de l'ampleur en 2023, accusant les régulateurs de pousser les banques à couper les liens avec les entreprises crypto.
  • Le décret de Trump vise à interdire le débanquage politique, en créant une entité de surveillance pour éviter les exclusions illégales.
  • Toutefois, des experts, comme Nic Carter, s'inquiètent de l'absence de clarté sur la définition du débanquage illégal et des risques de discrimination cachée.

Chokepoint 2.0 : une menace pour les entreprises crypto

C’est en 2023 que Chokepoint 2.0 a pris de l’ampleur lorsque des accusations ont émergé. Cela a affirmé que des régulateurs pressaient les banques de rompre leurs liens avec les entreprises cryptographiques.

Cette pression s’est intensifiée après les faillites bancaires comme Silvergate et Silicon Valley Bank. Ensuite, de nombreux observateurs ont dénoncé ces pratiques comme illégales et anti-concurrentielles.

Une victoire pour la transparence et la lutte contre le débanquage

Le décret vise à interdire cette forme de discrimination bancaire. En particulier, il interdit le débanquage politique, une tactique où les entreprises sont exclues pour des raisons idéologiques, notamment dans le domaine des cryptomonnaies. Certains critiques, comme le capital-risqueur Nic Carter, ont mis en lumière que l’absence de clarté dans les règles pourrait entraîner des abus futurs, même après la signature de ce décret.

Selon Carter, il est essentiel d’assurer la transparence pour éviter des exclusions injustifiées des entreprises.

Création d’une entité de surveillance

Le décret a établit également une nouvelle entité de surveillance qui est la Small Business Administration (SBA). Cette dernière est responsable de s’assurer que les banques ne refusent pas leurs services pour des raisons illégales ou politiques.

C’est une initiative qui marque une rupture avec la confiance accordée aux régulateurs bancaires traditionnels comme la FDIC.

Les préoccupations et les zones d’ombre

Les experts, comme Nic Carter, s’inquiètent du manque de précision dans la définition du débanquage illégal. Selon lui, la nouvelle règle pourrait permettre aux banques d’exclure certains clients. Par exemple, cela pourrait être pour des raisons politiques sous couvert de raisons opérationnelles.

De plus, il soulève la question de la transparence des banques. Le spécialiste a affirmé que les clients doivent être informés des raisons spécifiques pour lesquelles leurs services sont refusés.

Une transparence accrue dans le secteur bancaire

La mise en œuvre du décret ne stoppera pas les préoccupations concernant l’interférence gouvernementale dans les décisions des institutions financières. En gros, les experts s’attendent à ce que des ajustements législatifs ou des clarifications supplémentaires soient nécessaires. Ainsi, il sera possible d’éviter tout abus.


Source : AInvest

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