La Banque de Corée monte une équipe pour encadrer les cryptoactifs

La Banque de Corée (BOK) passe à l’action ! En juillet 2025, elle annonce une équipe dédiée pour encadrer les cryptoactifs, face à leur adoption galopante.

D’ailleurs, ce move vise à sécuriser un marché en ébullition. Effectivement, ce virage intrigue : pourquoi maintenant ? Quels impacts pour les investisseurs sud-coréens ?

Emmanuel Roux Par Emmanuel Roux Emmanuel Roux Editor Emmanuel Roux Dernière mise à jour 3 mins read
La Banque de Corée monte une équipe pour encadrer les cryptoactifs

Pour Résumer

  • La BOK crée une équipe pour réguler les cryptos.
  • L’adoption massive en Corée motive ce virage en 2025.
  • Ce cadre pourrait stabiliser le marché crypto sud-coréen.

Un marché crypto en ébullition

La Corée du Sud est un hotspot crypto. En juillet 2025, 17 % de la population, soit 8,7 millions de personnes, détiennent des cryptoactifs, contre 10 % en 2023.

Par ailleurs, la capitalisation du marché crypto sud-coréen atteint 90 milliards de dollars. Effectivement, des plateformes comme Upbit et Bithumb dominent, traitant 2,5 milliards de dollars de transactions quotidiennes en 2024.

D’ailleurs, cette frénésie inquiète la Banque de Corée. L’inflation mondiale qui est  à 3,1 % et la volatilité des cryptos, comme la chute de 15 % du Bitcoin en mars 2025, poussent la BOK à agir.

Par ailleurs, les fraudes, avec 180 millions de dollars perdus dans des scams en 2024, accentuent l’urgence. La nouvelle équipe, qui est donc composée de 30 experts en blockchain et finance, vise à venir renforcer la transparence et la protection des investisseurs.

Une régulation pour sécuriser et contrôler

Bitcoin et BBVA

La BOK ne part pas de zéro. En 2025, la Corée applique déjà la Virtual Asset User Protection Act, en imposant des audits aux exchanges.

Par ailleurs, la nouvelle équipe supervisera les licences, les réserves et la lutte contre le blanchiment. D’ailleurs, 20 % des actifs sur Upbit sont dans des hot wallets, un risque que la BOK veut réduire.

Effectivement, l’objectif est d’aligner la Corée sur des standards comme MiCA en Europe.

Par ailleurs, cette initiative s’inspire de voisins comme le Japon, où la FSA a durci les règles en 2024, obligeant les plateformes à détenir 100 % des fonds clients en cold wallets.

La BOK envisage des mesures similaires, avec des sanctions de 500 000 euros pour les exchanges non conformes. En 2024, cinq plateformes locales ont été fermées pour activités illégales.

Ce cadre strict pourrait vraiment rassurer les investisseurs tout en limitant les dérives spéculatives.

Un impact régional et mondial

Ce virage pourrait vraiment redéfinir le marché crypto asiatique. La Corée, avec son influence technologique, inspire des pays comme Singapour, où 15 % des institutions testent des solutions blockchain en 2025.

D’ailleurs, la BOK explore un won numérique, avec un pilote prévu pour 2026, testant 300 000 transactions.

Effectivement, une régulation solide pourrait doper l’adoption institutionnelle, à l’image de BlackRock, qui détient 2 milliards de dollars en stablecoins.

Par ailleurs, des défis subsistent : la volatilité et les résistances des plateformes, réticentes à des audits coûteux. Mais ce cadre pourrait faire de la Corée un modèle de régulation crypto.

En 2026, le marché sud-coréen pourrait donc atteindre 120 milliards de dollars, porté par une confiance accrue.


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