
Pour Résumer
- BRI cible cryptos de wallets non vérifiés.
- Bitcoin stagne à 119 800 €.
- Régulation menace liberté et innovation crypto.
La BRI et sa croisade anti-anonymat
La BRI (banque des règlements internationaux) fait des vagues. En effet, le 28 août 2025, son rapport annuel recommande d’interdire les transactions crypto depuis des wallets non vérifiés, visant à renforcer les règles anti-blanchiment (AML).
Par ailleurs, ce plan, soutenu par le Comité de Bâle, impose des vérifications KYC strictes pour chaque adresse blockchain. Effectivement, la BRI craint que l’anonymat facilite fraudes et évasion fiscale, citant 225 millions de dollars saisis en 2024.
D’ailleurs, la proposition exige que les exchanges, comme Binance, bloquent les fonds de wallets non identifiés, même sur des blockchains publiques comme Ethereum.
Cependant, appliquer cela à des portefeuilles auto-hébergés, comme MetaMask, semble utopique, vu leur décentralisation. Par ailleurs, la BRI promeut son projet Atlas, un outil de surveillance des flux crypto, déjà testé sur 40 blockchains.
Effectivement, ce tour de vis vise à aligner la crypto sur la finance traditionnelle.
Un marché crypto sous tension
Ce projet secoue l’écosystème. Le Bitcoin stagne à 119 800 € (+0,8 %), tandis qu’Ethereum gagne 1,6 % à 3 990 €. Par ailleurs, la capitalisation crypto atteint 4 150 milliards d’euros (+2,3 %).
Effectivement, les stablecoins, comme USDT, représentant 60 % des volumes d’échange, risquent d’être touchés, car 30 % des transactions proviennent de wallets non vérifiés.
D’ailleurs, des exchanges comme Coinbase, sous licence MiCA, renforcent déjà leurs contrôles KYC, réduisant les flux anonymes de 15 % en juillet.
Cependant, un piratage de 30 millions d’euros sur un DEX en juillet 2025 rappelle les failles des portefeuilles non régulés. Par ailleurs, l’UE, avec son règlement AMLR, soutient la BRI, bannissant Monero et Zcash.
Effectivement, cette offensive pourrait freiner l’adoption de la DeFi.
Perspectives : liberté en péril ?
Ce plan pourrait tout changer. En effet, la BRI estime que 20 % des flux crypto, soit 800 milliards d’euros, passent par des wallets anonymes. Une interdiction pourrait détourner ces capitaux vers des juridictions plus souples, comme Hong Kong.
Par ailleurs, l’AMLA, nouvelle autorité anti-blanchiment de l’UE, supervisera 40 plateformes d’ici 2027. Effectivement, les coûts de conformité pourraient grimper de 25 % pour les exchanges.
D’ailleurs, Grok conseille une exposition limitée à 5 % du portefeuille et une diversification avec Chainlink.
Cependant, un Nasdaq en repli (-1,4 % à 17 600 points) et la résistance des communautés Web3, comme celle d’Uniswap, compliquent le tableau. Cette croisade anti-anonymat menace la liberté crypto, mais la prudence reste de mise.
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