Le marché crypto vit une journée de tension extrême. Bitcoin chute sous les 112 000 $, Solana recule violemment, et XRP perd son soutien des 3 $. Derrière cette vague rouge : une combinaison explosive de signaux techniques, de liquidations massives et d’un climat macroéconomique incertain.
Le marché décroche, les supports volent en éclats
La semaine débute sur une note sanglante. Bitcoin a rompu son support clé autour de 115 000 $, déclenchant une vague de ventes automatiques et de liquidations en cascade. Le prix est tombé jusqu’à 111 700 $, entraînant la perte de plus d’un milliard de dollars en positions longues. Dans la foulée, l’open interest se contracte, signe que les traders en levier quittent le navire. Du côté des altcoins, la tempête n’épargne personne. Solana chute de plus de 7 %, pénalisée par la fragilité du marché global. XRP, quant à lui, cède environ 6 %. Le seuil symbolique des 3 $ n’a pas tenu illustrant une grande peur sur les marchés.Liquidations massives et psychologie de marché
En 24 heures, le marché a vu s’évaporer 1,7 milliard de dollars via des liquidations forcées. Le Fear & Greed Index retombe à 47, signalant une nervosité grandissante. Beaucoup d’analystes parlent d’un “shakeout sain”, mais les gros investisseurs semblent surtout profiter de l’euphorie post-Fed pour prendre leurs profits. Côté macro, le ton de la Réserve fédérale reste mesuré : baisse de taux confirmée, mais aucun signal de pivot agressif. Cela limite l’enthousiasme, et freine les rotations vers les actifs à risque comme les cryptos. Le marché espérait un coup de fouet, il devra se contenter d’un assouplissement progressif. Pour ne rien manquer des mouvements en cours sur Bitcoin, Solana, XRP et la macroéconomie, notre LIVE vous tient informé en temps réel.À lire aussi :
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L’or vient de franchir un sommet historique à 3 727 $ l’once, confirmant son statut de valeur refuge en pleine incertitude macroéconomique.
En parallèle, les cryptomonnaies évoluent à contre-courant : Bitcoin recule de 2,3 %, tandis qu’Ethereum chute de 6,3 %. Cette décorrélation marquée illustre l’une des plus fortes divergences entre le marché de l’or et celui des actifs numériques depuis plus de dix semaines.
Si l’or profite d’un afflux de capitaux prudents, les cryptos subissent un désengagement momentané, rappelant que les deux classes d’actifs ne réagissent pas toujours de manière synchronisée face aux tensions économiques. Une dynamique que les investisseurs suivent de près.
Les autorités chinoises viennent de porter un coup d’arrêt aux ambitions liées aux actifs réels tokenisés (RWA) sur leur territoire.
Le régulateur financier a exigé que les principales entreprises du pays suspendent immédiatement toute activité en lien avec ces instruments, qui visent à numériser des actifs tangibles comme l’immobilier ou les matières premières.
Cette décision reflète une volonté claire de Pékin de reprendre le contrôle sur les innovations financières perçues comme potentiellement déstabilisantes. Alors que les RWA s’imposent progressivement comme un pont entre finance traditionnelle et blockchain, ce signal venu de Chine illustre les tensions croissantes entre développement technologique et régulation centralisée.
Arthur Hayes, cofondateur de BitMEX, a récemment liquidé l’intégralité de sa position sur le token $HYPE, marquant un désengagement remarqué après avoir publiquement vanté le potentiel explosif de l’actif.
En détenant 96 628 tokens acquis un mois plus tôt, Hayes aurait réalisé un bénéfice d’environ 823 000 $, soit une performance de +19,2 %. Une opération rentable, certes, mais bien loin des ambitions affichées fin août, où il évoquait un potentiel de croissance de x126 pour le token.
Ce décalage entre discours et action ne manquera pas d’alimenter les spéculations, alors que le marché crypto reste particulièrement sensible aux mouvements des figures influentes.
Les ministres des Finances de l’Union européenne viennent de franchir une nouvelle étape clé vers la mise en œuvre de l’euro numérique. En accord avec la Banque centrale européenne (BCE), une feuille de route commune a été établie, accompagnée de procédures permettant aux États membres d’exprimer leur position et de définir des plafonds de détention.
Ce consensus politique marque une volonté affirmée de l’Europe de renforcer sa souveraineté monétaire à l’ère numérique. Selon Christine Lagarde, l’euro numérique ne se limite pas à un simple outil de paiement : il représente un levier stratégique pour garantir l’autonomie européenne face aux infrastructures de paiement dominées par des acteurs non européens.
L’ambition est claire : bâtir une solution transfrontalière, résolument européenne, à la hauteur des enjeux économiques et géopolitiques actuels.