
Pour Résumer
- La BCE alerte sur l’essor des stablecoins en dollar.
- Ils menacent la souveraineté de l’euro en 2025.
- Des mesures réglementaires pourraient freiner leur domination.
Une menace pour la souveraineté de l’euro
Les stablecoins en dollar font trembler la BCE. En juillet 2025, leur capitalisation dans la zone euro atteint 180 milliards de dollars, soit 20 % du marché crypto européen.
Par ailleurs, USDT et USDC, adossés au dollar, représentent 65 % des transactions crypto dans l’UE. Effectivement, leur stabilité attire : en 2024, 1,5 trillion de dollars de paiements ont transité via ces tokens.
D’ailleurs, la BCE craint une érosion de l’euro. Avec une inflation à 2,8 % dans la zone euro, les commerçants et particuliers adoptent les stablecoins pour des paiements transfrontaliers, plus rapides et moins chers.
Par ailleurs, 12 % des PME européennes acceptent USDC, contre 3 % en 2023. Cette dépendance au dollar, via des stablecoins, fragilise la monnaie unique, surtout face à une dette publique européenne à 14 000 milliards d’euros.
Les risques pointés par la BCE
La BCE ne mâche pas ses mots. Les stablecoins, gérés par des entités privées comme Tether, échappent au contrôle monétaire.
Par ailleurs, 20 % des USDT sont stockés dans des hot wallets, un risque en cas de piratage, comme celui de 50 millions de dollars sur un protocole DeFi en 2024. D’ailleurs, l’absence d’audits tiers pour certains émetteurs, notamment Tether, inquiète les régulateurs.
Effectivement, la domination du dollar via ces tokens pourrait compliquer la politique monétaire. En 2025, les taux directeurs de la BCE, à 3 %, peinent à rivaliser avec la flexibilité des stablecoins.
Par ailleurs, des plateformes comme Binance, qui traitent 2 milliards de dollars de volumes en Europe, dopent leur adoption. La BCE redoute un scénario où l’euro deviendrait secondaire pour les paiements numériques, un risque jugé « systémique » par Christine Lagarde.
Vers une réponse européenne ?
La BCE ne reste pas les bras croisés. MiCA, la régulation crypto européenne de 2024, impose des réserves à 100 % pour les émetteurs de stablecoins.
Par ailleurs, la BCE accélère son projet d’euro numérique, prévu pour 2027, avec un pilote testant 500 000 transactions en 2025. D’ailleurs, des pays comme la France, où Binance est PSAN, montrent l’exemple avec des normes strictes.
Effectivement, des stablecoins locaux, comme celui de Société Générale (EURCV), gagnent du terrain, avec 200 millions d’euros émis en 2024.
Mais la domination des stablecoins en dollar, soutenue par des géants comme BlackRock, reste un défi.
En 2026, la BCE pourrait durcir les sanctions contre les émetteurs non conformes, visant à protéger l’euro et la stabilité financière.
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