L’État français posséderait plus de 300 cryptos, dont Bitcoin !

L’État français détiendrait plus de 300 crypto-monnaies, dont une majorité de Bitcoin, saisies lors d’affaires pénales. Selon le rapport de l’Agrasc de fin 2024, ces actifs valent 194 millions d’euros.

D’ailleurs, cette révélation soulève des questions sur une réserve stratégique. Pourquoi l’État conserve-t-il ces cryptos ? Quelles implications pour le marché ? Décryptons ce stock inattendu et ses perspectives pour un secteur à 3 800 milliards de dollars.

Emmanuel Roux Par Emmanuel Roux Emmanuel Roux Editor Emmanuel Roux Dernière mise à jour 3 mins lecture
L’État français posséderait plus de 300 cryptos, dont Bitcoin !

Pour Résumer

  • L’État français détient 302 cryptos, majoritairement Bitcoin.
  • Valeur de 194 millions d’euros saisies judiciairement.
  • Une réserve stratégique comme aux US est envisageable.

Les saisies judiciaires : origine du stock

regulation europe

L’Agrasc, Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués, gère plus de 300 crypto-monnaies depuis 2014. Effectivement, 302 unités valaient 194 millions d’euros fin 2024.

Ces actifs proviennent d’enquêtes pénales pour blanchiment et cybercriminalité. De plus, la majorité est en Bitcoin, avec des ethers notables. En outre, 6 BTC supplémentaires saisis en septembre 2025 portent le total à environ 308.

L’État conserve ces cryptos en attendant les verdicts judiciaires. D’ailleurs, en 2021, 611 BTC saisis avaient été vendus pour 28 millions d’euros. Effectivement, la valeur a explosé depuis, rendant la vente moins attractive.

En effet, la France suit les US avec 198 000 BTC saisis. De plus, la Chine et le Royaume-Uni détiennent des stocks similaires. En outre, ces saisies exposent les risques du darknet et des scams.

Bitcoin comme réserve stratégique

Le gouvernement envisage de créer une réserve Bitcoin, comme les US. Effectivement, Bo Hines conseille d’accumuler autant que possible.

Ces cryptos, conservées par l’Agrasc, pourraient servir de hedge contre l’inflation. De plus, leur valeur a multiplié par 10 depuis 2014. En outre, vendre maintenant limiterait les gains futurs.

D’ailleurs, 10 % des Français possèdent des cryptos, selon Adan-KPMG. Effectivement, l’État pourrait légitimer le secteur. En effet, MiCA encadre déjà les actifs numériques.

De plus, des saisies récentes, comme 600 000 € en BTC sur un darknet, s’ajoutent au stock. En outre, l’Agrasc publie un rapport annuel sur ces avoirs.

Impacts sur l’écosystème crypto français

De plus, sa TVL monte à 10,7 milliards de dollars. En outre, les ETF crypto attirent 25 milliards de dollars en 2025.

Cependant, les régulations strictes persistent. En effet, 80 % des altcoins risquent une correction. De plus, la volatilité à 20 % menace les retail.

D’ailleurs, Ledger, firme française, voit ses ventes bondir on peut observer qu’effectivement, la confiance institutionnelle monte et que les flux illicites chutent de 35 %.

Perspectives : une réserve d’État en vue ?

L’État vendra-t-il ou conservera-t-il ? ChatGPT-5 prévoit un BTC à 150 000 $ fin 2025. Effectivement, une réserve stratégique boosterait la légitimité.

De plus, des pays comme El Salvador adoptent Bitcoin. En outre, la France pourrait suivre pour diversifier ses réserves. D’ailleurs, 10 milliards d’euros d’investissements sont attendus.

Cependant, des risques subsistent. En effet, la cybersécurité, avec 1,2 milliard de dollars perdus en hacks, inquiète. De plus, des régulations trop strictes pourraient freiner.

Octobre 2025 s’annonce décisif. Effectivement, ces cryptos pourraient redessiner la stratégie française. La prudence s’impose pour les investisseurs.


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Emmanuel Roux

Issu de la finance traditionnelle, j’ai naturellement basculé vers l’univers crypto, attiré par son potentiel. Je souhaite y apporter mon approche analytique et rationnelle, tout en conservant ma curiosité. En dehors de l’écran, je lis beaucoup (économie, essais, un peu de science-fiction) et je prends plaisir à bricoler. Le DIY, pour moi, c’est comme la crypto : comprendre, tester, construire soi-même.

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