
Pour Résumer
- Bolivie et Salvador s’allient pour réguler les cryptos.
- Leur pacte vise inclusion financière et transparence.
- Ce modèle pourrait inspirer l’Amérique latine en 2026.
Un partenariat né de la crise bolivienne
La Bolivie joue gros. En juillet 2025, face à une crise économique brutale, elle signe un accord avec El Salvador, pionnier du Bitcoin depuis 2021.
Par ailleurs, ses réserves de devises ont chuté de 98 %, à 165 millions de dollars en avril 2025, paralysant les importations.
Effectivement, la levée de l’interdiction des cryptos en juin 2024 a boosté les volumes : 294 millions de dollars de transactions crypto en juin 2025, contre 46,5 millions un an plus tôt.
D’ailleurs, cet accord, signé à La Paz par Edwin Rojas Ulo (Banque centrale bolivienne) et Juan Carlos Reyes García (Commission nationale des actifs numériques du Salvador), vise à partager expertise et outils.
Par ailleurs, la Bolivie s’inspire du cadre salvadorien, qui a fait du Bitcoin une monnaie légale. L’objectif : moderniser l’infrastructure financière et doper l’inclusion, alors que 40 % des Boliviens n’ont pas de compte bancaire, mais 60 % possèdent un smartphone.
Un transfert d’expertise pour un écosystème transparent
Le Salvador apporte son savoir-faire. Sa Commission nationale des actifs numériques (CNAD), créée en 2023, supervise les licences et lutte contre le blanchiment.
Par ailleurs, la Bolivie adopte des outils d’analyse blockchain pour traquer les fraudes, un fléau qui a coûté 1,2 milliard de dollars en 2023.
D’ailleurs, des commerces boliviens affichent désormais leurs prix en USDT, contournant la pénurie de dollars.
Effectivement, la société pétrolière YPFB utilise des stablecoins pour ses importations de carburant, un signal fort.
Par ailleurs, la volatilité reste un défi : le Bitcoin a chuté de 12 % en mars 2025. La Bolivie mise sur des stablecoins, qui dominent 65 % des transactions crypto locales, pour stabiliser les échanges.
Effectivement, l’accord inclut des formations pour les régulateurs boliviens, s’appuyant sur l’expérience salvadorienne pour un écosystème transparent.
Ce transfert de compétences pourrait réduire les scams, comme celui de 30 millions de dollars en 2024 sur une plateforme africaine.
Un modèle régional pour 2026 ?
Ce pacte pourrait faire des vagues. Les Philippines, avec leur projet eGOVchain, et le Paraguay, allié du Salvador, suivent des voies similaires.
D’ailleurs, l’Asie du Sud-Est, avec 55 % des volumes DeFi en 2024, regarde ce modèle.
Effectivement, la Bolivie vise un cadre réglementaire complet d’ici 2026, exigeant des audits pour les exchanges.
Par ailleurs, l’élection présidentielle du 17 août 2025, avec un second tour probable le 19 octobre, pourrait influencer ce virage pro-crypto.
Par ailleurs, des risques subsistent : volatilité et résistances politiques. Mais ce partenariat, en favorisant l’inclusion financière, pourrait transformer la Bolivie en hub crypto régional, inspirant l’Amérique latine d’ici 2026.
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