La SEC débloque les rachats en nature pour les ETF Bitcoin et Ethereum

La SEC secoue le marché crypto ! En juillet 2025, elle autorise les rachats en nature pour les ETF Bitcoin et Ethereum, une première majeure.

D’ailleurs, ce feu vert pourrait doper l’adoption institutionnelle. Effectivement, ce virage intrigue : comment fonctionne ce mécanisme ? Quels impacts pour les investisseurs et le marché ? Plongeons dans ce changement qui pourrait vraiment redéfinir les ETF crypto.

Emmanuel Roux Par Emmanuel Roux Emmanuel Roux Editor Emmanuel Roux Dernière mise à jour 3 mins read
La SEC débloque les rachats en nature pour les ETF Bitcoin et Ethereum

Pour Résumer

  • La SEC permet les rachats en nature pour ETF crypto.
  • Ce mécanisme booste la transparence et l’adoption institutionnelle.
  • Bitcoin et Ethereum pourraient en profiter dès 2026.

Un feu vert historique pour les ETF crypto

La Securities and Exchange Commission (SEC) fait un pas de géant. En juillet 2025, elle autorise les rachats en nature pour les ETF Bitcoin et Ethereum, permettant aux investisseurs institutionnels de recevoir directement des BTC ou des ETH au lieu d’espèces.

Par ailleurs, ce mécanisme, déjà courant pour les ETF actions, réduit les écarts de prix et les frais. Effectivement, les ETF Bitcoin, comme celui de BlackRock, détiennent 1,2 million de BTC, soit 6 % de l’offre totale.

D’ailleurs, ce changement répond à une demande croissante. En 2024, les ETF crypto ont attiré 8 milliards de dollars d’entrées nettes aux États-Unis.

Par ailleurs, les ETF Ethereum, approuvés en mai 2024, ont enregistré 1,5 milliard de dollars en six mois.

Avec les rachats en nature, les institutions peuvent alors gérer leurs actifs directement sur des portefeuilles froids, et en évitant les intermédiaires.

En 2025, 45 % du hashrate Bitcoin mondial vient des USA, renforçant donc leur position de hub crypto.

Pourquoi ce virage change la donne

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Les rachats en nature offrent une transparence inégalée. Contrairement aux rachats en cash, où les gestionnaires d’ETF vendent les actifs pour pouvoir payer les investisseurs, ce système livre directement des BTC ou ETH.

Par ailleurs, cela réduit les écarts de tracking, qui atteignaient 2 % pour certains ETF Bitcoin en 2024. D’ailleurs, des acteurs comme Fidelity, avec son ETF Ethereum, saluent cette flexibilité, qui attire les gros joueurs.

Effectivement, ce mécanisme pourrait limiter la volatilité. En mars 2025, le Bitcoin a chuté de 12 %, affectant les ETF en cash. Les rachats en nature, en alignant les prix sur les actifs sous-jacents, stabilisent les rendements.

Par ailleurs, 18 % des institutions financières asiatiques testent des portefeuilles crypto en 2025, inspirées par ce modèle américain.

Mais cependant, des risques persistent : 15 % des BTC dans les ETF sont dans des hot wallets, qui sont donc vulnérables aux piratages.

Un catalyseur pour 2026

Ce feu vert de la SEC pourrait propulser le marché crypto. Les ETF Bitcoin et Ethereum pourraient attirer 15 milliards de dollars d’entrées nettes en 2026, selon des analystes.

Par ailleurs, des pays comme le Salvador, avec 3 200 BTC en réserve, montrent l’élan institutionnel.

D’ailleurs, la régulation MiCA en Europe, exigeant des audits pour les ETF crypto, pourrait s’inspirer de ce modèle.

Effectivement, des défis subsistent : coûts de custody et volatilité. Mais avec BlackRock et Grayscale en tête, les ETF en nature pourraient faire du Bitcoin, à 104 000 $, et de l’Ethereum, à 3 800 $, des piliers financiers.

Ce tournant marque une nouvelle ère pour les cryptos institutionnels.


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